I. Les chrétiens du monde entier célèbrent ce 25 décembre la fête de Noël. Au Burundi, cette fête arrive au moment où la population fait face à une misère sans nom. Ils éprouvent de la peine à trouver à manger ou à s’habiller, comme c’était le cas lors de ce genre de fêtes les années antérieures.
II. Pour une bonne nouvelle, c’en est une ! Les quatre journalistes du groupe de presse Iwacu : Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Terence Mpozenzi et Egide Harerimana sont libres depuis ce jeudi. Ils ont été libérés après 430 jours de détention à la prison de Bubanza. C’est par une grâce présidentielle qu’ils ont recouvré la liberté.
III. C’est la joie chez les professionnels des médias. A l’instar de l’Union burundaise des journalistes qui se réjouit de la libération des journalistes du groupe de presse Iwacu. Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ, indique que cette décision est louable malgré qu’elle soit tardive. Il demande aux autorités burundaises de libérer également les autres défenseurs des droits de l’homme incarcérés injustement.
IV. La direction de l’hôpital de Makamba à nouveau accusée de gestion frauduleuse. Et toujours, deux personnalités : le directeur de l’hôpital et le directeur administratif et financier qui sont pointés du doigt. Des témoins affirment que ces deux hommes s’arrogent le droit de gérer des projets importants en passant outre la procédure de passation de marché. A côté de cela, le favoritisme qu’affichent ces autorités reste un défi majeur.
V. La joie s’invite enfin chez les militaires du contingent burundais de l’AMISOM. Et pour cause, ils viennent de percevoir leurs arriérés des indemnités de neuf mois. Ils venaient de passer toute une année sans être payés. C’est la satisfaction chez les bénéficiaires. Mais ils demandent à leurs supérieurs hiérarchiques de revoir à la baisse les frais de pénalités de retard, dans le remboursement des découverts qu’ils ont contractés sur la base de leur mission en Somalie.