Merci d’être avec nous sur la Radio Inzamba Agateka Kawe. Nous sommes mardi 26 février 2025, et c’est le moment du journal en français. Voici d’abord les principales articulations de l’édition d’aujourd’hui.
- Un climat de peur s’installe au sein de la population de Ngozi. Le retour des barrières et les fouilles systématiques inquiètent particulièrement les membres des partis d’opposition, qui craignent des représailles en raison de leur appartenance politique.
- Et puis, les réfugiés congolais accueillis au Burundi font face à de grandes difficultés. À Giharo, 16 d’entre eux ont été arrêtés par la police alors qu’ils faisaient du sport en dehors du camp. À Rumonge, ces réfugiés dénoncent un manque d’eau et des conditions d’hygiène précaires.
- Enfin, vers la fin de ce journal, vous allez retrouver le magazine Au cœur de la société de la synergie des médias qui reviendra sur l’escalade inquiétante des discours de haine ethnique au Burundi. Restez avec nous, dans quelques instants, les développements.
Madame monsieur bonsoir et bienvenue dans ce journal.
Un climat de peur règne au sein de la population de la ville de Ngozi, après l’alerte lancée par le Président de la République du Burundi, Évariste Ndayishimiye, exhortant la population à se préparer à une guerre contre le Rwanda lors de son passage en commune Bugabira, dans la province de Kirundo, au début de ce mois de février. Actuellement, les membres des partis d’opposition craignent d’être pris pour cible en raison de leur appartenance politique. Le retour des barrières à l’entrée et à la sortie de la ville suscite également des inquiétudes. À titre d’exemple, la barrière érigée à Burengo impose une fouille systématique de tous les véhicules. Les détails avec Audace Nimbona.
Merci à Audace Nimbona.
Je vous le disais en titre, seize réfugiés congolais, dont six mineurs, ont été arrêtés ce mercredi aux alentours du camp des réfugiés de Musenyi, en commune Giharo. Ils ont été interpellés alors qu’ils pratiquaient du sport. Les fouilles et perquisitions se sont intensifiées depuis l’afflux de réfugiés congolais dans ce site et ses environs, suscitant des inquiétudes parmi les déplacés. Le point avec Parfait Mudasigana.
Merci également à toi Parfait Mudasigana pour toutes ces précisions. Quittons Rutana pour nous rendre à Rumonge où une hygiène insuffisante est observée sur le site ayant accueilli les réfugiés congolais sur la colline de Mutambara, dans la commune et la province de Rumonge. Ces réfugiés craignent de contracter des maladies liées au manque d’hygiène et demandent à recevoir du matériel pour assurer la propreté, ainsi qu’un approvisionnement en eau afin de préserver leur santé. Les détails avec Pacifique Nkeshimana.
Pacifique Nkeshimana.
C’est l’heure de votre rendez-vous avec le mini-magazine Au cœur de la société. L’édition d’aujourd’hui revient sur l’escalade des discours de haine ethnique au Burundi, exacerbée par les récentes déclarations du Président Évariste Ndayishimiye à suite des combats à l’Est de la RDC. Au cœur de la société, une émission présentée par Eddy Claude Nininahazwe.
Merci à toi Eddy Claude Nininahazwe.
Avant de clore cette édition, écoutons ensemble cet appel de l’organisation SOS Torture Burundi, qui exhorte à mettre un terme aux abus de pouvoir.
C’est sur cet appel que nous bouclons cette édition d’aujourd’hui. Merci de l’avoir suivie et merci également à mes collègues pour leurs contributions à la production de ce journal. Je vous souhaite une excellente soirée chez vous. Au revoir et à très bientôt.