I. Une méfiance s’est installée entre le gouvernement et la presse parce que certains médias se sont écartés de la ligne professionnelle, par une lutte pour le pouvoir. C’est une accusation de Prosper Bazombanza. Le Vice-président l’a affirmé jeudi à Gitega, au moment où il procédait au lancement des Etats généraux de la communication et des médias.
II. Les professionnels des médias s’insurgent contre les propos du Vice-président de la République. Pour Innocent Muhozi, président de l’Observatoire de la presse burundaise, le gouvernement est conscient qu’il a tord en portant ce type d’accusation aux médias qui n’ont jamais fait que leur travail.
III. La police de Rumonge a commencé ce vendredi une rafle contre les vendeurs ambulants d’origine tanzanienne appelés Massai. Des témoins disent que des policiers ont parcouru les rues, les marchés, les restaurants, les parkings et d’autres lieux publics de la ville pour cette opération. Des sources policières indiquent que ces Massaï sont parfois une source d’insécurité.
IV. Grogne chez les commerçants qui exercent leurs activités dans certains marchés des quartiers de la ville de la province Rumonge. La raison est que ces marchés ne disposent pas de latrines. Ils craignent les maladies liées au manque d’hygiène. Ils demandent à l’autorité habilitée de résoudre ce problème.
V. Le prix des tickets de transport en commun continue de grimper ces temps-ci dans la province de Makamba. Selon les informations recueillies par la radio Inzamba Agateka kawe, cette montée des prix est due à une nouvelle pénurie de carburant qui s’observe depuis deux semaines dans toutes les stations-services de cette province. Un litre d’essence s’achète actuellement à huit mille (8,000) francs burundais au marché noir. Les transporteurs et les voyageurs demandent à l’Etat de résoudre ce problème.
VI. Le 25 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. A cette occasion, le Mouvement des Femmes et Filles pour la Paix et la Sécurité, a lancé ce vendredi une campagne de seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Maitre Jeanne d’Arc Zaninyana, présidente de ce mouvement, dénonce la persistance grandissante des cas de violences basées sur le genre au Burundi et de l’existence d’un Etat caractérisé par une impunité quasi totale des auteurs de ces crimes.
VII. Les femmes réfugiées au camp de Lusenda en République Démocratique du Congo implorent la charité des bienfaiteurs et du Haut-Commissariat pour les Réfugiés pour qu’ils leur donnent du savon. Elles disent qu’elles viennent de passer sept mois sans que le HCR ne leur donne ce produit. Outre que leur corps nécessite une hygiène particulière, ces femmes ont peur que leurs nourrissons n’attrapent des maladies liées au manque d’hygiène en tétant.