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un chauffeur de transport en commun connu sous le nom de Sahinguvu Hassan a été enlevé dans l’après-midi de ce mardi vers 15 h dans le parking de Kinindo en commune Muha de la mairie de Bujumbura. Les témoins disent que cet homme qui est jusqu’aujourd’hui introuvable, a été enlevé par l’ancien commissaire de la police à Rumonge. Sa famille s’inquiète.
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Au moins 7 personnes ont été tuées au cours de la semaine dernière. Ce chiffre sort du rapport hebdomadaire de la semaine du 16 au 22 octobre, qui relève d’autres cas de torture et de violences basées sur le genre, et des enlèvements. Célestin Ruribikiye chargé de la communication à la ligue Iteka, pointe du doigt les jeunes Imbonerakure, les administratifs et les agents de sécurité comme principaux présumés auteurs de ces cas de violations des droits de l’homme. Il demande au gouvernement de les traduire en justice.
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Quatre hommes dont 3 qui rentraient au pays en provenance du Kenya et accusés d’atteinte à l’économie nationale, ont été condamnés hier mardi soir par le tribunal de grande instance de Muyinga dans un procès de flagrance à diverses peines et au payement des amandes comprises entre 500.000 francs et 2millions de francs burundais. Il s’agit de Silas Ndikumana qui a écopé une peine d’emprisonnement de 3 ans et d’une amende d’1 million de franc burundais. Amos Irankunda et Schadrac Nishimwe ont respectivement été condamnés à 2 ans de prison, et doivent payer une amende d’1 million. Dans ce même procès Jackson Itwunganire, a été condamné à 2 ans de prison. Vous saurez que depuis la dernière semaine du mois de septembre dernier, au moins 20 personnes, toutes accusées d’atteinte à l’économie nationale, sont déjà écrouées dans la prison centrale de Muyinga.
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Une semaine vient de s’écouler sans une goutte d’eau dans le quartier de Gitaramuka de la zone Musaga en la mairie de Bujumbura. Les habitants accusent les autorités à la base de ne pas transmettre leurs doléances aux autorités habilitées. Ils craignent des maladies liées au manque d’hygiène et demandent que le problème soit résolu.
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Cap sur la province de Makamba ou les agriculteurs s’indignent contre le manque et la cherté du fumier issu du bétail. Et lorsqu’on en trouve, c’est à un prix exorbitant. Une benne de fumier est passée de 50 000 francs à 100 000 voire 150 000 francs burundais. Ces agriculteurs disent que même l’engrais FOMI ne leur est toujours pas parvenu.
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Le carburant manque encore une fois en mairie de Bujumbura depuis quelques jours. Des files d’attente s’observent dans plusieurs stations-services. L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques OLUCOME , qui lance de nouveau un cri d’alarme, pense que cette carence est due au manque des devises, au manque du stock stratégique- carburant et au monopole dans la commercialisation des produits pétroliers. L’OLUCOME appelle le gouvernement à prendre des mesures sérieuses pour en découdre avec des pénuries répétitives du carburant.