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Journal du 25 octobre 2024

Publié le 25 octobre 2024 par Rédaction

Nous sommes vendredi 25 octobre 2024 merci d’être avec nous sur la radio inzamba agateka kawe, c’est l’heure du journal en français dont voici d’abord l’essentiel.

  • Environs 2 millions de burundais se sont déjà faits inscrire pour les élections de 2025 cinq jours avant la fin des inscriptions, entre temps certains administratifs obligent les gens a aller vite se faire inscrire, c’est notamment l’administrateur de la commune de Mpanda dans la province de Bubanza , qui interdit l’octroi des services de sa commune a toute personne qui ne s’est pas faite inscrire , la coalition CFOR ARUSHA dénonce une intimidation et une violation de la loi dans cette mesure.
  • Et puis le gouvernement burundais reconnait un manque de techniciens pour l’exécution de son budget programme, l’OLUCOME qui n’en est pas surpris, recommande le remplacement de ses soi-disant techniciens par des professionnels en la matière.
  • En fin la journée de la diaspora burundaise en préparation pour le 26 courant en Belgique a l’objectif de diviser les burundais de l’étranger, c’est le constat amer de plusieurs burundais de l’étrangers affilies aux mouvements et partis politiques, on en parle dans ce journal , restez avec nous.

Madame monsieur bonsoir et bienvenue dans ce journal, plus d’un 1 700 000 Burundais se sont déjà faits inscrire sur les listes électorales pour les élections de 2025, et cela en trois jours après le lancement de cette opération le 22 octobre.  Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale nationale indépendante CENI lors d’une conférence de presse ce vendredi. Interrogé sur le caractère volontaire ou obligatoire de l’inscription, Prosper Ntahorwamiye a seulement expliqué que l’administration dispose des stratégies pour encourager la population à s’inscrire à ces élections.  Suivez.

L’administrateur de la commune de Mpanda dans la province de Bubanza Nadine Nibitanga a sorti un communiqué ce jeudi 24 octobre 2024, un communiqué exigeant toute personne qui désire avoir des services dans sa commune, de présenter d’abord la preuve qu’elle s’est déjà faite inscrire pour les élections de 2025. La coalition CFOR ARUSHA dénonce une forme d’intimidation et une mesure prise en violation de la loi. L’organisation dit que l’enrôlement aux élections doit être libre et volontaire. On écoute Jean Bosco Rwigemera vice-président de la coalition CFOR ARUSHA.

Dans le domaine des droits de l’homme la prolongation d’une année supplémentaire des sanctions contre le Burundi prise par l’union européenne est un message fort qui montre que la communauté internationale suit de près la situation des droits de l’homme au Burundi. C’est le constat de l’association chrétienne pour l’Abolition de la torture ACAT BURUNDI. Maitre Armel Niyongere son président, apprécie cette prolongation des sanctions, qui pour lui, pourra amener les autorités à se ressaisir et adopter des mesures concrètes pour le respect des droits humains. Pour lui, le gouvernement burundais devrait saisir cette opportunité pour rétablir la confiance avec les partenaires internationaux. Ecoutez…

Dans la suite de ce journal le gouvernement burundais souhaite, à travers l’activité intitulée « Burundi Day », prévue ce samedi 26 octobre en Belgique, divise davantage le peuple burundais ainsi que la diaspora burundaise. C’est du moins ce que dénoncent les partis et mouvements politiques ayant des sections à l’étranger comme le CNL d’Agathon Rwasa, l’UPD Zigamibanga, le FRODEBU, la coalition CFOR Arusha, le CNARED et le MAP Burundi Buhire. Selon Aimé Magera, porte-parole de cet ensemble, le Président Evariste Ndayishimiye devrait plutôt s’engager dans la recherche d’un compromis politique par le biais d’un dialogue avec toutes les parties prenantes, basé sur l’Accord d’Arusha. Suivez.

Dans le domaine de l’économie le manque de connaissances des techniciens de certains ministères dans la planification du budget-programme constitue un handicap dans la réalisation des objectifs fixés par ce programme. C’est ce qu’a dit Gervais Ndirakobuca c’était ce jeudi quand il présentait les réalisations de son gouvernement durant les six derniers mois. Ecoutez.

L’OLUCOME trouve que c’est incompréhensible que le gouvernement burundais déclare son incapacité de gérer et organiser correctement le budget programme. Pour cette organisation le gouvernement ne devrait pas continuer à collecter des taxes et des impôts qu’il est incapable de les gérer. Ecoutez Jean Nduwimana, porte-parole de l’OLUCOME

Pour Jean Nduwimana  le gouvernement devrait associer les spécialistes en la matière comme les professeurs d’universités. On l’écoute encore une fois.

C’était Jean Nduwimana porte-parole de l’OLUCOME, l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, et c’est par là que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, je vous retrouve demain samedi dans une nouvelle edition française, et d’ici-là, portez-vous. Au revoir.

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