Edition quotidienne

Journal du 25 sept 2020

Publié le 25 septembre 2020 par Rédaction

I. Deux discours contradictoires du président Burundais en l’espace d’un mois, à propos de la déclaration de patrimoine par les hauts cadres de l’Etat à leur entrée en fonction.  Dans sa première conférence publique ce vendredi à Gitega, au centre du pays, Evariste Ndayishimiye a précisé que la richesse d’une personne est un secret.  En août dernier, le numéro un burundais avait pourtant appelé ses collaborateurs à déclarer leurs biens. Pacifique Nininahazwe, président du forum pour la conscience et le développement, trouve que c’est plutôt un moyen de protéger les biens mal acquis par ces autorités.

II. Le président de la République Evariste Ndayishimiye dans cette conférence publique a fait savoir que le Burundi ne tendra pas la main à l’union européenne, pour la reprise de la coopération. L’ancien vice-président Frédéric Bamvuginyumvira s’étonne d’un tel discours pour un président du pays le plus pauvre du monde.

III. Cinq personnes parmi lesquelles une femme et ses trois enfants mineurs, sont en garde à vue aux cachots de la police à Giteranyi dans la province Muyinga. Ils sont accusés d’avoir tenté de traverser clandestinement la frontière Burundo tanzanienne. Ces personnes provenaient de la zone Ruteme, en commune Bugarama de la province Rumonge, au Sud du pays. Des proches demandent la libération immédiate et sans conditions de ces personnes.

IV. Le 25 Septembre de chaque année, c’est la journée internationale dédiée aux pharmaciens. A l’occasion de cette journée, Désiré BIZIMANA, président de l’ordre national des pharmaciens au Burundi, parle des défis dans ce domaine notamment le nombre réduit de pharmaciens. Il invite le gouvernement burundais à créer le département de la pharmacie à l’université du Burundi.

V. La pandémie du Covid19 qui menace le monde a eu des conséquences négatives sur les réfugiés burundais de la ville de Huye, au sud du Rwanda. Cette ville abrite plus de 900 réfugiés burundais. Parmi eux, plus de 200 sont scolarisés. Aujourd’hui, la vie de ces réfugiés devient de plus en plus dure.

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