I. Trois personnes accusées de violences sexuelles contre des élèves et écolières ont été interpellées en moins d’une semaine en province Makamba. Parmi ces personnes, il y a le directeur de l’école fondamentale Kigongo en commune Kibago qui est poursuivi pour avoir engrossé trois jeunes filles de son école.
II. Les voix continuent de s’élever pour réclamer la libération de la journaliste Floriane Irangabiye. Aujourd’hui, c’est le tour du mouvement citoyen international, Tournons La Page. A l’issue de son assemblée générale de quatre jours qui s’est achevée aujourd’hui à Cotonou au Bénin, ce mouvement a rendu public un communiqué où il réclame la libération des défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie incarcérés à travers le continent africain, y compris la journaliste burundaise.
III. Trente militaires poursuivis dans le dossier sur le détournement au sein de la direction centrale de traitement, DCT, viennent d’être transférés vers la prison de Rumonge. Ils ont été retirés l’après-midi de ce mercredi des cachots de la police militaire où ils venaient de passer plus de trois mois.
IV. Et contrairement à ce qu’on vous a dit dans notre édition d’hier, le colonel Jéchonias Nihorimbere ne dirige pas la première division militaire, mais plutôt un sous-commandement de la première division, la 110ème brigade constituée des militaires opérant dans les provinces de Cibitoke et Bubanza.
V. Grogne au sein de 81 familles de la zone Kanyosha en commune Muha, de la marie de Bujumbura. Ces familles dénoncent une spoliation de leurs parcelles situées dans le site de Nyabaranda. Ils accusent une association qui se dit propriétaire de ces parcelles. Ces habitants demandent l’intervention du président de la République pour qu’ils puissent récupérer leurs parcelles.
VI. Demain, le 27 janvier 2023, ça fera exactement 10 ans après que le marché central de Bujumbura a été incendié. Gabriel Rufyiri, président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, dit ne pas comprendre comment jusqu’à maintenant rien n’a été fait pour réhabiliter ce marché et indemniser les commerçants qui y ont perdu leurs biens. Gabriel Rufyiri demande au gouvernement de faire plus d’efforts allant dans ce sens.