I. L’école française et l’école belge de Bujumbura sont pointées du doigt par le pouvoir de Gitega.  Ce pouvoir accuserait ces établissements scolaires, d’avoir devancé le gouvernement dans son programme de prévention de la pandémie du coronavirus. Cela se  trouve dans un point de presse animé hier  mercredi par le secrétaire général  et  porte-parole du gouvernement ;  Prosper Ntahorwamiye.

II. Selon les sources diplomatiques, les deux établissements scolaires ont notifié leur fermeture au ministère des affaires étrangères bien avant.

III. Certaines autorités du Burundi sont impliquées dans le phénomène de trafic, des filles et femmes burundaises vers les pays arabes, contrairement à ce que le Président de l’assemblée Nationale, Pascal Nyabenda, a récemment déclaré, comme quoi elles y vont dans la clandestinité et que cela devrait être réglementé par une loi. Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE, qui a mené des enquêtes sur ce Trafic humain, fait savoir  qu’un nombre de 50 filles et femmes passent bel et bien chaque jour à l’aéroport de Bujumbura vers le Kenya et la Tanzanie à la recherche des VISA ; et cela sous l’œil complice  d’une poignée de gens  qui en tirent profit.

IV. Pacifique Nininahazwe précise également que si le parlement burundais veut s’engager sérieusement dans ce dossier, il n’a qu’à mener des investigations à la PAFE et aux ambassades du Burundi au Kenya et en Tanzanie.

V. Une commission spéciale ad hoc chargée du suivi des dossiers sensibles, pouvant entrainer les hauts responsables du pays à la corruption en cette période électorale ; a été mise en place par le président de la république Pierre Nkurunziza. Selon Elysée Ndaye, le président de la commission, la pratique de corruption est une réalité qui crève les jeux chez certains hauts responsables du pays. Il ajoute que le rôle de la commission n’est pas de punir mais plutôt de prévenir. Il l’a déclaré dans une conférence qu’il a animée ce jeudi

VI. Dans la province de Bujumbura, les habitants de la zone Rukaramu dans les secteurs de Kinyinya 2 et 3 sont mécontents. Leurs maisons sont menacées d’écoulement par des flaques d’eau causées par des pluies diluviennes. A côté de cette menace, il y a le problème de déplacement qui est devenu un véritable casse-tête. Ces habitants trouvent que les administratifs se préoccupent des élections au détriment du bien-être de la population.