I. Les crimes de viols et de torture commis contre les femmes et filles au Burundi font partie des crimes qui ont été bien documentés par le bureau du procureur de la cour pénale internationale. C’est ce qu’affirme Maitre Lambert Nigarura, le président de la coalition des avocats des familles des victimes de la crise burundaise de 2015 devant la cour pénale internationale. Maitre Nigarura tranquillise les victimes de ces crimes que les enquêtes de la CPI sont à un stade satisfaisant pour la poursuite des présumé auteurs. Les avocats des familles de ces victimes donnent leur message au moment où le monde entier a lancé ce 25 Novembre, une campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.
II. Une amende de 150 000 francs burundais par personne a été prononcée hier par le tribunal de Grande instance de Rutana contre 3 personnes, dont un détenu surpris en plein acte sexuel et sa partenaire. La 3e est le policier qui montait la garde devant le bureau de la prison centrale de Rutana où le détenu et la fille se trouvaient. Les faits se sont déroulés le 13 novembre. Ils ont été surpris par le procureur de la République à Rutana. Selon des sources proches du tribunal, le procès aurait été tenu sur ordre du procureur près la Cour d’appel de Makamba, car les présumés coupables avaient été relâchés par le procureur de la République à Rutana sur base de corruption. Le policier et le détenu ont immédiatement été emmenés à la prison centrale de Rutana.
III. La pénurie de carburant se manifeste encore une fois dans la province de Rumonge. Selon les informations recueillies par la radio Inzamba Agateka kawe, il y a deux semaines que cette carence en carburant a commencé à se faire sentir. Les conséquences sont déjà enregistrées dans diverses activités comme le transport et la pêche, certains usagers préfèrent acheter de l’essence au marché noir où un litre d’essence coûte dix mille francs burundais et d’autres préfèrent laisser tomber de peur de travailler à perte. Les habitants de la province Rumonge demandent au gouvernement de résoudre ce problème.
IV. C’est le désarroi total chez les personnes qui avaient acheté des terrains au village de Makombe, zone Gatete en commune et province Rumonge. Le gouvernement vient de décider de les rendre à leurs propriétaires de départ. Il s’agirait de propriétés dont un certain Benjamin Bikorimana, homme puissant de cette zone Gatete, se serait abusivement accaparé.
V. Le mini-magazine « Au coeur de la société » de ce samedi se focalise sur les récentes déclarations du président Evariste Ndayishimiye en rapport avec le dialogue avec ses opposants.