Edition quotidienne

Journal du 26 oct 2019

Publié le 26 octobre 2019 par Rédaction

Le substitut du Procureur de la République dans la province de Bubanza a pris la décision de transférer les quatre journalistes du groupe de Presse IWACU dans la prison centrale de Bubanza. Le substitut Jean Marie Vianney NTAMIKEVYO les a inculpés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils venaient de passer 4 jours en  détention dans les cachots de commissariat provincial de police et communal sans chef d’accusation.

C’est un nouveau scandale que le pouvoir de Bujumbura vient de faire subir à la presse burundaise. C’est en ces termes qu’a réagi Innocent Muhozi, après la décision du parquet de Bubanza de transférer les 4 journalistes du journal Iwacu et leur chauffeur à la prison centrale de Bubanza, inculpés dans le dossier de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Innocent Muhozi, qui est président de l’observatoire de la presse burundaise OPB, lui-même en exil demande à leurs collègues restés au pays d’éviter de compter sur leurs droits dans leur travail au quotidien. Ce n’est pas la peine de compter sur le bon sens de ceux qui dirigent actuellement le Burundi, ajoute Innocent Muhozi que je vous propose de suivre.

Human Right Watch dénonce l’emprisonnement des journalistes du groupe de presse Iwacu. Lewis Mudge, chargé de la zone Afrique au sein de cette organisation de défense des droits de l’homme indique que cela fait partie de la politique du gouvernement d’annihiler la liberté d’expression et le droit pour les journalistes de travailler. Dans un communiqué que Human Right Watch vient de sortir à la suite de mise en examen des journalistes, l’organisation indique que ce sont tous les journalistes burundais qui sont visés pour les empêcher de dévoiler la vérité sur ce qui se passe au Burundi.

Tatien sibomana de l’Uprona non reconnu par le pouvoir de Gitega déplore l’emprisonnement des quatre journalistes du groupe Iwacu arrêté en province de Bubanza alors qu’ils vaquaient à leurs activités. Tatien Sibomana  trouve que la liberté d’expression continue à être bafouée au Burundi et ne présage rien de bon en cette période où nous nous acheminons vers les élections de 2020.

Les affrontements entre les assaillants et les forces burundaises  de défense s’observent dans les provinces de l’ouest du pays. Dans la commune Murwi de la province Cibitoke, des combats entre les deux groupes se sont déroulés la nuit de ce vendredi à samedi.

Le chef de zone Muyira en commune Kanyosha a été blessé par balle dans la soirée de ce vendredi par des hommes armés non encore identifiés. Sept militants du parti CNL soupçonnés dans cette attaque ont été arrêtés ce samedi matin par la police.

Le contexte actuel au Burundi ne permet pas la tenue d’élections crédibles et transparentes en 2020. Ce sont là les propos de certains réfugiés burundais vivant à Butare au sud du Rwanda. Pour eux ; la priorité est d’assainir le climat politico-sécuritaire.

Une quarantaine de maisons a été détruite la nuit de ce vendredi par des pluies torrentielles  mêlées de vents violents. Ces pluies qui se sont abattues sur la ville de Rumonge ont aussi endommagé 5 poteaux assurant la liaison des fils conducteurs sur la ligne  de la Regideso. Les quartiers qui ont été le plus touchés sont Mugomere ; Birimba et Gihwanya.

L’artiste musicien burundais Jean Marie Magloire NIBIGIRWE alias Buddy n’est plus. Il est décédé ce samedi en Belgique suite au cancer. Les musiciens et chanteurs burundais gardent de lui sa forte contribution dans la professionnalisation de la musique burundaise. La radio Inzamba Agateka Kawe présente ses vives condoléances à la famille du défunt et à tout le monde musical burundais.

Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui se focalise sur la reprise de la filière Café dans les mains du gouvernement comme l’a récemment annoncé le ministre de l’agriculture et de l’élevage.



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