I. Une personne a été tuée, une autre portée disparue lors d’une attaque d’hommes armés non identifiés. C’était la nuit dernière sur la colline Torero, zone Rugazi, en commune Kabarore, dans la province de Kayanza. Les assaillants se sont vite volatilisés dans la Kibira. Et, en province Makamba commune Mabanda, un ex FAB a été arrêté par la police dans la matinée de ce samedi, après une fouille perquisition à son domicile. Rien n’y a pourtant été saisi.
II. Le président de la république a menti aux Burundais en niant l’existence de groupe rebelle hier, au cours de sa première émission publique. Déclaration de Charles NDITIJE, président du parti Uprona non reconnu par le pouvoir. Selon cet opposant, le fait que le numéro un Burundais minimise les attaques qui emportent des vies humaines, démontre le manque de responsabilité de la part des autorités burundaises.
III. La population de la province de Kirundo est dans une peur panique. Ce sentiment est né après une réunion de ce vendredi, tenue par les Imbonerakure de cette province. C’était en présence de leur leader au niveau national. Comme le dit un habitant de cette province qui a été alerté par un des participants à cette réunion, il leur a été dit que tout opposant au pouvoir en place doit être considéré comme une punaise et que le sort de la punaise est d’être écrasé.
IV. Pas de changement durant les cent premiers jours de l’ère NDAYISHIMIYE. C’est ce qu’ont conclu les participants d’une conférence virtuelle organisée ce vendredi, par le mouvement MAP BURUNDI BUHIRE. Selon Emery Pacifique IGIRANEZA, président de ce mouvement, entre autre griefs, le gouvernement d’Evariste NDAYISHIMIYE n’affiche pas de volonté politique, pour ramener les Burundais autour d’une même table pour discuter de leur différend.
V. Les 4 reporters du journal Iwacu totalisent ce samedi 341 jours d’incarcération. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun par le tribunal de grande instance de Bubanza. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
VI. Dans le mini-magazine ‘’Au cœur de la société’’, nous vous parlons de l’importance de la commission onusienne d’enquêtes sur le Burundi.