C’est avec un réel plaisir que je vous retrouve sur la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce mardi 27 août 2024. Tout de suite les titres.

• Les contributions forcées orchestrées par le parti CNDD-FDD battent toujours leur plein. Aujourd’hui, nous vous rapporterons la grogne des habitants de la province Cibitoke qui en appellent au gouvernement de faire cesser cette pratique qu’ils qualifient d’ignoble.
• Et puis, près de 3 ans après la mise en place d’une politique d’harmonisation des salaires dans le secteur de la santé, à Makamba, rien n’a encore été fait. Les agents contractuels de ce secteur dans la province parlent de l’égoïsme des patrons des structures de santé.
• Il y a un espion dans l’enclos. Cela sonne comme un titre d’une fiction mais c’est pourtant une réalité que vivent les réfugiés du camp de Nduta en Tanzanie, qui dénoncent la présence d’un homme qui travaille pour le service des renseignements burundais.

A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.

La population de la province de Cibitoke se lamente contre des contributions forcées que les militants du parti CNDD FDD lui exigent justifiant que c’est dans le cadre de la préparation des élections de 2025. Cette population dénonce ce forcing qui la plonge dans une situation de pauvreté déjà précaire et appelle le gouvernement à le faire cesser de toute urgence. On fait le point avec Alexandrine Keza.

Les employés du secteur de la santé non affiliés au le ministère de la Santé grognent contre la non-exécution de l’ordonnance ministérielle qui exigeait aux médecins directeurs des bureaux provinciaux l’harmonisation des salaires pour tout le personnel. Selon le personnel contractuel du bureau provincial de la santé de Makamba, l’ordonnance du ministère de la Santé n’a pas été mise en application depuis sa signature il y a plus de 2 ans.  Cette ordonnance stipule que tout personnel de la santé à niveau égal doit toucher le même salaire sans distinction.  Les détails avec Olivia Gakima.

Suite de cette édition. Les prix des matériaux de construction ont sensiblement augmenté dans la province de Ruyigi au cours de ces deux derniers mois. Par exemple, le prix d’un sac de ciment de type BUCECO est passé de 38 500 à 60 000 francs burundais. Les clients disent que  cette hausse est liée au manque de carburant qui rend cher le transport de ces matériaux, ce qui pousse les commerçants à changer les prix à leur guise pour éviter de travailler à perte. Les habitants demandent aux autorités de surveiller les prix afin de limiter le désordre. Suivez ce reportage d’Eddy Claude Nininahazwe.

Et on termine avec les réfugiés vivant dans le camp de Nduta  en Tanzanie qui vivent dans une peur panique suite à la présence d’un burundais dans ce même camp mais qui travaille étroitement avec les services de renseignements de la Tanzanie et du Burundi.  Selon les réfugiés, il s’agit d’un homme qui admet lui-même qu’il travaille avec le gouvernement burundais et qu’il est capable de faciliter à tout moment l’arrestation d’un réfugié. Ces derniers demandent au HCR de faire quitter du camp cette personne qui sème la terreur. Jean Marie Ndabashinze nous en dit plus.

Fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci surtout à vous, chers auditrices et auditeurs pour votre fidélité. Au revoir.