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Journal du 27 Février 2025

Publié le 27 février 2025 par Rédaction

Vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe, bienvenu dans cette édition spéciale que nous vous proposons aujourd’hui sur la dernière mesure de grâce présidentielle en faveur des prisonniers. C’est une mesure intervenue le 14 novembre dernier selon laquelle 5442 prisonniers exactement devraient être libérés après une période de deux semaines , mais force est de constater que parmi ces prisonniers , il y en qui sont encore détenus dans les différentes maisons carcérales, les commentaires et les réactions sur la non mise en application effective de la mesure et différentes recommandations pour une bonne politique de désengorgement des prisons , c’est dans cette édition spéciale que nous avons préparée en collaboration avec l’organisation SOS TORTURE BURUNDI, bienvenue a toutes et a tous.

Bienvenue encore une fois dans cette édition, le président de la République Evariste Ndayishimiye a décrété la grâce présidentielle le 14 Novembre de l’année dernière en faveur des prisonniers. 5442 étaient bénéficiaires de ce pardon du président de la République. Ils devraient être libères tous après une période de deux mois mais un bon nombre d’entre eux croupissent toujours en prison. Le rappel des faits avec Jean-Baptiste Bireha.

L’association APRODH qui milite pour les droits des prisonniers avait salué cette mesure de grâce présidentielle en faveur des détenus, mais déplore que sa mise en application a été entachée de beaucoup d’irrégularités. L’APRODH donne l’exemple des prisonniers qui ont déjà purgé leurs peines et d’autres qui ont été blanchis par la justice mais qui restent encore en prison. Elle dénonce également le caractère discriminatoire de la mesure. On écoute Pierre Claver Mbonimpa le président de l’APRODH.

Pierre Claver Mbonimpa demande la libération effective de tous les prisonniers en droits de l’être, pour une bonne application de la politique du désengorgement des prisons.

 

La mesure de grâce présidentielle en faveur des prisonniers était un mensonge qui avait pour visée de plaire aux bailleurs de fonds du Burundi. C’est une analyse de Maitre François Nyamoya, secrétaire du parti MSD. Il trouve par ailleurs cette mesure a violé la procédure légale car pour lui, un décret de grâce présidentielle doit être publié, ce qui n’a pas été le cas. Ecoutez

Le mouvement INAMAHORO des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi constate que la non-exécution de la décision effective de grâce présidentielle peut causer un traumatisme chez les femmes et chez les enfants.  Marie Louise Baricako président de ce mouvement explique que l’emprisonnement d’un membre de la famille, entraîne la perte de revenus et appauvrit la famille. On l’écoute   écoutez Marie Louise Baricako

 

Marie Louise Baricako affirme par ailleurs que la non-exécution de la mesure de grâce présidentielle peut avoir un impact social négatif chez les enfants et ça peut même conduire à l’échec scolaire. On l’écoute encore une fois.

C’était Marie Louise Baricako présidente du mouvement INAMAHORO des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi. Et avant de clore ce journal nous vous proposons d’écouter cet appel de SOS TORTURE BURUNDI sur les abus de pouvoir de certains administratifs dans leur travail de tous les jours, suivez.

Voilà c’est par là que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, merci à SOS TORTURE BURUNDI pour la collaboration dans sa réalisation, au revoir et a la prochaine.

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