Plusieurs administratifs à la base, des responsables du parti CNDD-FDD ainsi que des habitants de la commune Nyanza-Lac en province Makamba vivent en clandestinité depuis lundi dernier. C’est suite à la présence de personnes faisant usage de gris-gris venus de la Tanzanie et du Nigeria hébergés dans certains ménages. L’administration provinciale déplore le caractère illégal de cet acte et procède a une série d’arrestation de ceux qui soutiennent ce fétichisme.

Les actes de tortures envers les détenus, l’insuffisance alimentaire dans les prisons, la non-assistance des détenus en cas de maladie et des vols organisés par les responsables en rançonnant les détenus. Tels sont certaines des violations recensées par l’ACAT Burundi dans son rapport trimestriel des mois d’octobre, novembre et décembre 2023.  Jean claude Ntiburumusi, chargé des affaires juridiques au sein de cette organisation, déplore également la surpopulation carcérale qui a déjà atteint, tenez-vous bien, 320 pourcent. Il demande aux autorités burundaises de tout faire pour le respect des droits des détenus.

Les menaces contre les réfugiés burundais vivant en Tanzanie prennent de l’ampleur. Une situation qui inquiète la Coalition burundaise pour la défense des droits des réfugiés vivant dans les camps. Dans un communiqué rendu public hier, la CBDH-VICAR fustige les récents propos de la présidente tanzanienne Samia Suluhu et le chef de l’armée de ce pays, indiquant que les réfugiés vont tous bientôt être rapatriés. Pour cette coalition, ces discours enfreignent les conventions qui protègent ces réfugiés. Léopold Sharangabo, président de la CBDH-VICAR appelle le HCR et la communauté internationale de suivre de près cette situation pour la protection de ces réfugiés.

AU CŒUR DE LA SOCIETE.L’édition d’aujourd’hui se penche sur l’injustice dont sont victimes les prisonniers acquittés par la justice ou ayant purgés leur peine mais qui croupissent toujours en prison.

Revue presse hebdomadaire.