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Journal du 27 juin 2024

Publié le 27 juin 2024 par Rédaction

Vous suivez bien la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce jeudi 27 juin 2024. Tout de suite les titres.

  • Le district sanitaire de Nyanzalac est parti en fumée. Un incendie a ravagé ses bâtiments dans la nuit de mardi à mercredi. Seule la pharmacie est restée intacte. Un court-circuit électrique serait à l’origine de l’incident.
  • Les enlèvements redeviennent fréquents au camp de Nduta en Tanzanie. Deux femmes ont été emmenées vers une destination inconnue mardi. En trois semaines, ce sont trois personnes portées disparues dans les mêmes conditions dans ce camp.
  • La santé des consommateurs d’alcool est en danger à Ngonzi. Une situation causée par les boissons trop alcoolisées de substitution au manque des produits de la Brarudi. Vous suivrez les détails dans ce journal.

Ouvrons ce journal par cette brève sur la justice. La section d’appel de la Cour suprême a confirmé la condamnation à perpétuité Alain Guillaume Bunyoni. A côté de cela, l’ancien Premier ministre devra verser une somme de plus de 22 milliards de francs burundais et ses biens, dont des immeubles et des meubles non déclarés, seront saisis. Le jugement rendu de 15 ans de prison a aussi été maintenu contre ses coaccusés : colonel Désiré Uwamahoro, Samuel Destin Bapfumukeko et Côme Niyonsaba. Rappelons que le General Alain Guillaume Bunyoni est poursuivi pour 7 chefs d’accusations dont celle de vouloir tuer le président Evariste Ndayishimiye. La chambre judiciaire en section d’appel de la Cour suprême affirme avoir examiné les exceptions et irrégularités soulevées par les plaignants, mais les a jugées sans fondement.

Le récent jet de pierres sur les bâtiments du groupe de presse Iwacu est un message fort d’intimider les journalistes qui travaillent dans le pays et cela montre que les journalistes ne sont pas protégés. Ceci ressort d’une déclaration rendue publique ce jeudi par la ligue des droits de l’homme Iteka. Anschaire Nikoyagize, président de la ligue Iteka, explique qu’il s’agit d’un acte d’intimidation envers le journal Iwacu et demande aux autorités du pays d’assurer la protection des journalistes et de veiller au respect des lois sur la liberté de la presse au Burundi.

 

Deux femmes burundaises réfugiées dans le camp de Nduta en Tanzanie ont été arrêtées la nuit de ce mardi par des hommes qui se sont fait passer pour des policiers et conduites vers une destination inconnue. Ces femmes seraient accusées d’avoir des époux qui se sont fait enrôler dans le mouvement rebelle RED Tabara, accusation que leurs proches trouvent non fondée. Ces derniers demandent plutôt que les leurs soient relâchés. Olivia Gakima nous en dit plus.

Olivia Gakima. Le HCR doit sortir de son silence et exiger à la Tanzanie de cesser de persécuter les réfugiés burundais se trouvant sur son sol. Cet appel est de la Coalition burundaise pour la défense des droits des réfugiés vivant dans les camps. Jean Bosco Vyizigiro, porte-parole de la CBDH-VICAR fustige les enlèvements de réfugiés constatés au cours de ces trois dernières semaines au camp de Nduta. Il met le gouvernement tanzanien devant ses responsabilités en se basant sur la convention qui régit les droits des réfugiés. On écoute Jean Bosco Vyizigiro.

Un incendie a ravagée  tous les locaux qui abritent les  bureaux  du district sanitaire de Nyanza-Lac dans la nuit de mardi a mercredi. Le matériel de bureau et les archives ont été calcinés. Une aide d’urgence s’avère nécessaire pour la reprise des travaux, selon le personnel du district aujourd’hui en détresse. Le point avec Joséphine Jones Nkunzimana.

Joséphine Jones Nkunzimana. Les produits de la BRARUDI sont devenus rares dans la province de Ngozi au nord du Burundi. S’il arrive d’en avoir, les stocks se vident en un rien de temps. L’Amstel, une des boissons favorites des consommateurs,  on peut passer toute une semaine sans la voir sur le marché. Les principales causes de cette pénurie, comme le disent certains habitants de la ville de Ngozi, c’est notamment le fait que cette brasserie a obtenu d’autres marchés qui paient en dollars en République Démocratique du Congo et en Ouganda, le manque de carburant ainsi que le manque de devises suffisantes pour s’approvisionner en matières première. Comme conséquences, les habitants se fabriquent d’autres boissons trop fortes, qui peuvent nuire à leur santé. Les détails avec Alexandrine Keza.

 

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