I. Le désordre et des irrégularités émaillent la campagne de collecte de l’impôt foncier en commune Muyinga. Les agents chargés de cette collecte s’en prennent aux enfants et aux domestiques lorsqu’ils ne trouvent à la maison ni le chef de ménage, ni son conjoint. Ils obligent alors l’enfant ou le domestique à les suivre pour contraindre le parent d’aller payer cet impôt.
II. Inquiétudes au sein des parents des enfants en bas âge en province Ngozi. Ils craignent que leurs enfants ne souffrent de malnutrition. C’est suite à la mesure prise par les autorités interdisant la consommation du lait de vache et de chèvre, après avoir découvert la fièvre de la vallée du Rift chez les bovins et les ovins. Les parents demandent aux services vétérinaires de tout mettre en œuvre afin de sauver rapidement le bétail.
III. Réduire considérablement le taux de mortalité maternelle d’ici 2030 est l’un des objectifs que s’est fixé le ministère de la Santé. Déclaration faite ce vendredi par le secrétaire permanent de ce ministère. C’était lors du lancement des activités de la Journée internationale de la sage-femme à l’Institut national de santé publique. Selon une étude effectuée en 2017, 334 sur 100.000 femmes sont mortes pendant l’accouchement. D’où la nécessité d’augmenter le nombre de sages-femmes pour sauver des vies. Jean Baptiste Nzorironkantevye, secrétaire permanent au ministère de la santé.
IV. Grogne de parents des 105 élèves de la neuvième année à l’ECOFO Mutakura, c’est en mairie de Bujumbura. Pour cause, leurs enfants viennent de passer presqu’une semaine sans étudier, parce que les parents ont refusé de payer un montant de mille francs burundais pour les examens du troisième trimestre. Les parents estiment que la direction cherche à détourner ce montant, parce que leurs enfants ne sont pas concernés par ces examens, car ils vont passer le test national.
V. 2009 est l’année où la tombe de l’ONATEL a été creusée. C’est en effet là que deux mesures ont été prises par le gouvernement burundais et les responsables de l’ONATEL et sont considérées comme étant à l’origine de sa faillite. La première est la libéralisation du capital de l’entreprise. L’autre étant la suspension, au même moment, de tous les investissements de l’entreprise. C’est ce que révèle le personnel de l’ONATEL dans un document récemment publié.
VI. Plus de cinquante sacs de sucre ont été saisis dans la matinée de ce vendredi à Rumonge. La population dénonce des irrégularités chaque fois qu’il y a distribution du sucre dans cette ville. Les habitants demandent à l’administration de prendre en main cette question afin d’éviter le favoritisme.
VII. Plus de quatre ans viennent de s’écouler sans que les 21 militaires accusés dans l’affaire de l’attaque du camp militaire de Mukoni, en province Muyinga, aient été appelés à comparaitre. Regret de l’organisation de défense des droits de l’homme ACAT Burundi. Dans une déclaration sortie ce vendredi, ACAT Burundi dénonce plusieurs irrégularités qui entourent la procédure dans l’affaire. Selon Jean-Claude Ntiburumunsi, chargé des questions juridiques au sein de cette organisation, c’est une attitude adoptée par la justice burundaise envers les détenus qui sont poursuivis pour des infractions ayant trait à la politique.