Edition quotidienne

Journal du 27 nov 2019

Publié le 27 novembre 2019 par Rédaction

I. Ce mercredi fait le 37ème jour d’emprisonnement des journalistes Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi, Egide Harerimana, tous du groupe de presse IWACU. Ils ont été arrêtés mardi  22 octobre à Bubanza  alors qu’ils allaient faire la couverture médiatique d’une attaque des rebelles à Musigati. Le 26 du même mois, ils ont été transférés à la prison centrale de Bubanza.  Ils sont accusés de complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’état. Le 31 octobre, le tribunal de grande instance de Bubanza, dans sa chambre de conseil a confirmé leur détention. Beaucoup d’organisations des professionnels des médias, des organisations politiques et des défenseurs des droits de l’homme  tant nationaux et internationaux ne cessent de clamer l’innocence de ces journalistes. Elles  demandent leur libération immédiate et inconditionnelle.

 II. Les visiteurs étrangers sont tenus de montrer les bordereaux des taux des échanges de leur monnaie aux services des douanes avant de quitter le pays. L’inspecteur Général de la BRB Prosper Ngendanganya chargé de la stabilité monétaire indique en outres que toutes les transactions doivent s’opérer en monnaie locale.

III. La centralisation, la gestion par des organes de l’Etat d’une affaire économique, c’est l’intervention encore des mandataires publiques alors que la corruption frappe le secteur public, c’est l’avis de Faustin Ndikumana, analyste économique, après que le Ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines ait interdit depuis ce lundi, le commerce de l’Or à tous les comptoirs exerçant sur tout le territoire national. Seule la Banque de la République BRB a le privilège d’acheter ou de vendre ce minerai.

IV. Frédéric Bamvuginyumvira, le vice-président de la coalition d’opposition CFOR se dit fortement choqué du plan macabre du parti au pouvoir le CNDD-FDD, qui envisage d’éliminer tous les opposants politiques. Fréderic Bamvuginyumvira le dit après la publication du rapport de la ligue Iteka qui révèle un projet conçu dans la province Karusi visant l’extermination de tous les opposants. Frédéric Bamvuginyumvira dit que ce n’est pas la première fois que le pouvoir de Bujumbura planifie et exécute ce genre de plan.

V. La crise politique qui perdure au Burundi enfonce le pays dans une crise socioéconomique sans précédent selon le forum pour le renforcement de la société civile burundaise. Le FORSC a déjà recensé des milliers de cas d’abandon scolaire pour la dernière année scolaire dans tout le pays. A part le secteur éducatif, le FORSC dénonce également les maladies comme la malaria et le choléra qui continuent à tuer les burundais comme l’affirme ici le secrétaire exécutif du FORSC Ernest NKURUNZIZA.

VI. Trois personnes sont détenues au cachot du commissariat communal de la commune Kibago. Ils sont présumés assassins d’un certain Jean Misambi, tué le vendredi de la semaine passée en date du 22 Novembre 2019. Ces trois personnes ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes sur ce meurtre.

VII. La violation des droits des femmes et des filles continue au Burundi, regrette Pamela Mubeza, une des défenseurs des droits des femmes et des filles. Raison pour laquelle elle appelle à la lutte contre les violences faites aux femmes car, dit-elle, elles sont plus manifestes dans des périodes de crise. Pamela Mubeza le dit au moment où on est au 3è des 16 jours d’activisme féminin.

VIII. Une femme a été tuée dans la nuit de ce mardi à mercredi sur la colline Karongwe, de l a zone Gasave, commune Buhinyuza, de la province de Muyinga.  Les auteurs du crime n’ont pas été identifiés.  Selon des informations sur place, Francine Ntirandekura, la victime était âgée de 30 ans. Les malfaiteurs ont profité de la sortie des enfants de la victime et se sont introduits dans la maison pour commettre le meurtre.  Les mêmes sources indiquent que la défunte n’était pas en bons termes avec son mari qui exerce ses fonctions dans la province Cankuzo.

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