I. Les victimes des violences faites aux femmes sont appelées à briser le silence en dénonçant les auteurs. Prosper Bazombanza, Vice-président de la République, l’a déclaré ce vendredi lors du lancement des 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes. Les cérémonies se sont déroulées dans la province de Muramvya.
II. Des prisonniers sont sortis des geôles pour être torturés en dehors de leurs lieux de détention. C’est ce que dénonce une déclaration publiée ce vendredi par l’organisation Action chrétienne pour l’abolition de la torture, ACAT Burundi. Le texte s’appuie sur des exemples patents des prisons centrales de Mpimba et de Muramvya. ACAT Burundi appelle le gouvernement à veiller au respect strict des droits des détenus et à identifier et sanctionner les auteurs de ces barbaries. Jean-Claude Ntiburumunsi est chargé des questions juridiques au sein d’ACAT Burundi.
III. Une pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 404 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.
IV. La voie pour des procès équitables avait été tracée par l’Accord de paix d’Arusha. C’est le fond d’une déclaration sortie ce vendredi, par la coalition de l’opposition CFOR Arusha. Coalition qui se base sur certains procès qui ont nourri l’actualité ces derniers jours. Frédéric Bamvuginyumvira, président de la CFOR Arusha, estime que le chemin est encore long, aussi longtemps que la justice burundaise reste un instrument du pouvoir en place.
V. La parcelle de l’association Jamaa serait sur le point d’être octroyée à un particulier. Ceci transparait dans les correspondances entre le tribunal de grande instance de Mukaza et ladite association. Le tribunal veut mettre en exécution un jugement qu’il a rendu, mais l’association Jamaa qui qualifie le jugement de parodie judiciaire, demande la révision du procès.
VI. La Communauté économique des Etats d’Afrique centrale peut constituer une opportunité pour améliorer le bien-être du peuple burundais. C’est l’analyse de l’expert économiste Faustin Ndikumana. Pour lui, la participation du président burundais au 18e sommet des Chefs d’Etats de la CEEAC est une bonne chose. La rencontre en question se tient à Libreville au Gabon à partir de ce vendredi.