Le mouvement rebelle Red Tabara est appelé à déposer les armes et à rentrer  au bercail. Cet appel a été fait ce jeudi par le président de la République Evariste Ndayishimiye au cours d’une audience qu’il a accordée à une délégation de l’institut supérieur européen pour la paix. Rosine Guilène Gatoni porte-parole du président, a souligné que parmi ces rebelles, ceux qui sont poursuivis par la justice devront répondre à leurs actes.

PIEDS : Dans son communiqué sorti ce vendredi, le mouvement Red Tabara fait savoir qu’il n’est pas dans cette logique de démobilisation. Ce mouvement rappelle que sa position n’a pas changé, c’est celle de négocier les conditions d’organisations des élections démocratiques, libres, inclusives et transparentes.

Parlons droits de l’homme a présent pour vous dire qu’au cours de l’examen de la situation des droits humains au Burundi dans la 36^ème session à Genève mercredi de cette semaine, le rapporteur spécial pour le Burundi FORTUNÉ GAETAN ZONGO a indiqué dans son rapport que les défis en matière du respect des droits de l’homme restent énormes, affirmant que la faiblesse des institutions restait criante et faisait d’elles des instruments de violation des droits humains. Des propos qui n’ont pas plu la délégation burundaise à Genève conduite par Maniratanga Zéphyrin. Ce dernier a qualifié ce rapport de petit et qu’il  contient des éléments diffamatoires à l’encontre du peuple burundais.

Maitre Armel Niyongere un des défenseurs des droits humains au Burundi déplore le langage de l’ambassadeur du Burundi à Genève, un langage qui terni surtout l’image du Burundi. Pour Armel Niyongere, protester contre le contenu du rapport du rapporteur spécial était normal, mais il trouve qu’il fallait le faire d’une façon honnête et digne.

Un homme du quartier Gisovu au centre-ville de Bubanza accuse le tribunal de résidence de la commune Bubanza d’avoir fait revenir une femme avec qui il avait divorcée et que ce divorce a été reconnu par le tribunal qui a même délivré des documents qui autorisaient le divorce. Il crie à l’injustice.

Les enseignants du niveau D7 de la commune Nyanza- Lac en province de Makamba grognent. Ils dénoncent un deux points deux mesures dans la mise en application de la décision du ministère de tutelle selon laquelle les gens ayant le niveau D7 doivent descendre au niveau F3. Ces enseignants disent ne pas comprendre pourquoi les directeurs d’école du même niveau D7, ne sont pas touchés par la mesure comme les autres.

Les agriculteurs des communes Buhinyuza et Mwakiro dans la province de Muyinga  qui ont des champs à la lisière du parc national de la Ruvubu se lamentent. Et pour cause ce sont leurs champs qui sont souvent endommagés par les herbivores qui peuplent cette aire protégée. Ils demandent la mise en place d’un fond national pour indemniser les victimes.