I. 28 Août 2000-28 Août 2021, il y a 21 ans jour pour jour, 17 partis politiques et des mouvements politiques armés ont signé l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi. Ce texte a été le résultat d’âpres négociations sous la facilitation de feu Nelson Mandela, ancien président sud-africain. L’accord était censé mettre fin à sept années d’une crise déclenchée par l’assassinat du premier président démocratiquement élu Melchior Ndadaye. Le Mouvement d’Action Patriotique MAP Burundi regrette que cet accord ait été violé par le régime CNDD-FDD. A l’occasion de ce 21e anniversaire, ce mouvement lance une campagne de sensibilisation pour le rétablissement de cet accord. Emery Pacifique Igiraneza, président du MAP-BURUNDI BUHIRE.
II. Tous les Burundais devraient se lever pour défendre et réhabiliter l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation. C’est l’appel lancé par Charles Nditije, président du parti UPRONA non reconnu par le pouvoir de Gitega. Selon lui, l’Accord a été enterré par le parti CNDD-FDD qui ne songe qu’à ses propres intérêts, au détriment du peuple burundais. Et cela est urgent car demain sera trop tard.
III. Les gouvernements de la sous-région et les organisations internationales qui avaient accompagné le Burundi dans la recherche de résolution de son conflit, auraient dû continuer à accompagner le Burundi pour qu’il ne retombe pas dans les mêmes travers. C’est ce qu’indique Frédéric Bamvuginyumvira, le président de la coalition CFOR-Arusha. Bamvuginyumvira explique que la Constitution de 2005 se fondait sur les principes que tous les citoyens sans aucune distinction ont le droit de vivre en paix et en sécurité.
IV. Au moins 8 personnes seraient mortes dans un accident de roulage survenu ce samedi tout près du chef-lieu de la commune Gasorwe dans la province de Muyinga. Les victimes sont des membres du parti au pouvoir qui se rendaient dans la vallée de Nyamuswaga pour les festivités de la journée dédiée à la jeunesse du parti au pouvoir. Notre source indique que ces personnes étaient dans un camion de transport de marchandises. Le camion, surchargé, roulait à grande vitesse, poursuit notre source.
V. Grogne des résidents du chef-lieu de la province de Muyinga et des environs. Les commerçants comme les consommateurs s’insurgent contre la mesure prise par l’administration d’interdire l’ouverture des commerces à cause des cérémonies de journée dédiée à la ligue des jeunes du CNDD-FDD. Ces commerçants sont d’autant plus révoltés que ces cérémonies se sont pourtant déroulées dans la vallée de Nyamuswaga en commune Gasorwe. La mesure a également fâché les ménages qui n’ont pas pu s’approvisionner en sucre ou le pain pour le petit-déjeuner. La même mesure a également perturbé la circulation sur la route Muyinga-Ngozi.
VI. Le non-respect des mesures barrières du Covid-19 s’observe toujours dans la ville de Rumonge. La population semble insensible aux gestes barrières et parait totalement ignorer la gravité de cette maladie. Par ailleurs, certains hôpitaux de cette province enregistreraient des cas de Covid-19 dans le milieu des fonctionnaires de l’Etat et du secteur privé.
VII. Deux personnes : un policier et une sentinelle du bureau de l’agence de la poste en commune Vyanda en province Bururi sont dans les mains de la police depuis ce vendredi. Selon une source au sein des employés de ce bureau, les deux hommes ont été arrêtés après que des hommes non encore identifiés aient défoncé la porte du bureau de la poste de cette commune. Selon toujours la même source, un téléphone portable a été volé et les employés de la poste à Vyanda ont trouvé la porte du coffre-fort bloquée. Les personnes arrêtées sont gardées au cachot du commissariat communal de police à Vyanda pour des enquêtes.
VIII. Les femmes réfugiées au camp de Mulongwe en République Démocratique du Congo se disent satisfaites d’une aide composée de produits d’hygiène. Cependant, elles demandent au HCR d’augmenter la quantité de ces produits et de revoir le programme de distribution.
IX. A deux jours de la journée internationale des victimes des disparitions forcées célébrée le 30 août, le mini-magazine « Au coeur de la société » vous parle aujourd’hui de la situation sur ce crime au Burundi.