I. Une peine carcérale de dix ans et le paiement d’une amende de deux cents mille francs burundais, tel est le jugement prononcé ce mardi contre Espérance Ahishakiye du quartier Rusuguti de la ville de Ngozi. Elle a été ainsi condamnée pour avoir volontairement battu et gravement blessé en date du 20 Février 2023 son enfant de 7 ans.
II. Le premier ministre tranquillise les demandeurs de passeports de voyages que dans les prochains jours, il n’y aura plus de rupture de stocks. Devant les parlementaires la semaine dernière, Gervais Ndirakobuca s’appuie sur un nouveau contrat signé par le ministère de l’intérieur avec une nouvelle société qui poursuivra la confection des passeports à moindre coût.
III. Une enquête minutieuse doit être menée pour élucider toutes ces irrégularités et engager des sanctions conséquentes. C’est ce qu’annonce Faustin Ndikumana président de l’ONG Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, après le discours du premier ministre qui avoue avoir remarqué des irrégularités dans l’octroi des passeports. Le président de la PARCEM espère que le prix des documents de voyage va baisser.
IV. La protection de l’environnement et la protection civile au Burundi, c’est ce qui préoccupe le ministère en charge de la sécurité publique. Selon Martin Ninteretse, patron de ce ministère, à l’occasion de la journée mondiale de la protection civile, chaque Burundais devrait s’engager à préserver l’environnement afin d’aboutir au développement durable. Cette journée est célébrée chaque 1er Mars depuis 1972. Au Burundi, elle est célébrée depuis 2009.
V. Le langage des plus hautes autorités qui minimisent l’importance des études n’encouragent pas les jeunes à aimer ces dernières. Ce même langage est la preuve que le pouvoir ne peut pas déployer les moyens nécessaires pour l’épanouissement du secteur de l’éducation. Ce sont les propos de Charles Nditije, qui suit de près les questions de l’éducation au Burundi. Selon lui, l’enfant a besoin de beaucoup de choses pour montrer de l’engouement pour les études. A commencer par ce que lui offrent ses parents à la maison, mais aussi l’accès au matériel scolaire adéquat et des conditions d’étude viables. Charles Nditije l’indique suite aux abandons scolaires de la seule commune de Gasorwe en province Muyinga qui se chiffrent à plus de 700 pour le 1er trimestre de l’année scolaire en cours.
VI. Grogne chez les parents, les directeurs des écoles techniques et élèves finalistes de ces établissements en province Makamba. Elle est due au refus catégorique des responsables de certaines Organisations Non Gouvernementales de donner des stages pratiques aux lauréats de ces établissements secondaires et universitaires. Certaines de ces organisations requièrent un paiement des frais pour des écoles qui demandent des places, soit, une somme qui varie entre cinquante mille francs et 100 mille. Les responsables de ces organisations indiquent que ces frais de stage sont destinés aux encadreurs.