I. Deux enseignants du Lycée Sainte Famille située dans la ville de Ngozi sont gardés au cachot du commissariat de police à Ngozi, depuis ce jeudi. Leur arrestation a été dictée par le fait que lors des examens de repêchage, ils auraient attribué une note arbitraire à certains élèves qui leur ont donné de l’argent. A la direction communale de l’éducation, les responsables se gardent de tout commentaire.
II. Dans la soirée de ce jeudi, le tribunal de grande instance de Kayanza a condamné 7 hommes à 5 ans d’emprisonnement et au versement de 250.000 francs d’amende chacun, pour cause de trafic humain. Un montant d’environ un million de francs burundais qu’ils avaient le jour de leur arrestation a été saisi et sera versé dans le trésor public. Ces hommes originaires des communes Ngozi et Muhanga en province Kayanza ont écopé de cette peine après qu’ils ont été appréhendés dimanche passé alors qu’ils s’apprêtaient à acheminer en Tanzanie 43 jeunes garçons âgés de 12 à 23 ans. Ils ont tous avoué qu’ils allaient chercher du travail pour ces adolescents et qu’ils allaient partager équitablement les salaires perçus. Les défenseurs des droits de l’enfant dans la région Nord du pays disent être préoccupés par cette pratique de trafic humain qui prend de plus en plus de l’ampleur.
III. Deux frères sont détenus à la police depuis deux semaines dans les cachots à Cankuzo, sur ordre du gouverneur de cette province Banyiyezako Boniface. A l’origine, c’est une propriété foncière que l’administration provinciale veut leur prendre pour utilisation, en violation de la loi comme ils le disent eux même. Leur famille crie à l’injustice.
IV. Les voyageurs qui quittent le chef-lieu de la province Muyinga vers d’autres coins du pays se lamentent, ils disent que les transporteurs ne respectent pas les prix officiels. Les voyageurs déclarent payer 2 fois et plus par rapport au prix fixé par le gouvernement. Les voyageurs demandent à l’administration et la police de roulage de décourager cette spéculation.
V. Ce jeudi 28 Juillet, 21 parlementaires du parti CNL se sont réunis pour demander au ministère de l’intérieur de permettre la reprise des activités de ce parti. Dans une conférence de presse organisée, ils ont profité de l’occasion pour exprimer leur soutien au leadership de l’Honorable Agathon Rwasa, président du parti. Le député Pamphile Malayika parle au nom des 21 parlementaires. Il n’y a pas longtemps, 11 députés du même parti avaient annoncé démettre de ses fonctions de président du parti Agathon Rwasa, ce que le camp d’Agathon Rwasa avait considéré comme nul et de nul effet.
VI. Le Sénat du Burundi cherche à faire disparaitre les accords d’Arusha en voulant inviter le 31 juillet de cette année les autorités sur l’évaluation du système des quotas ethniques, comme le dit Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition des forces de l’opposition CFOR-Arusha. Cette organisation politique vient de faire une déclaration pour montrer que les accords d’Arusha ont mis en place ces quotas ethniques pour éviter des conflits d’origine politico-ethnique.
VII. Frédéric Bamvuginyumvira explique que le respect de l’Accord d’Arusha est incontournable pour espérer un nouvel ordre politique, économique et judiciaire.
VIII. Le gouvernement burundais devrait sensibiliser et éduquer la population à l’assurance, pour leur permettre de prendre conscience de l’importance de souscrire à l’assurance pour se protéger, protéger leurs familles et leurs biens contre des risques éventuels. C’est un appel lancé par l’ONG locale Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités PARCEM, au cours de cette semaine dédiée à l’assurance au Burundi. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, demande que l’Agence de Régulation et de Contrôle des Assurances soit suffisamment appuyée pour qu’elle puisse redynamiser et développer ce secteur.