I. Quatre personnes d’une même famille ont été sérieusement tabassées par des jeunes Imbonerakure du parti CNDD-FDD. Cela s’est passé dans la nuit de ce dimanche sur la colline Gasenyi en commune Kayogoro de la province Makamba. Les blessés ne sont pas encore soignés faute de moyens.
II. Anschaire Nikoyagize, président de la ligue des droits de l’homme ITEKA, trouve déplorable ce comportement des Imbonerakure et demande au gouvernement burundais de tout faire pour les ramener à la raison pour un meilleur respect des droits humains au Burundi.
III. Le conseiller du gouverneur chargé des questions économiques dans la province de Rumonge a été demi de ses fonctions ce lundi. Gilbert Horugavye a été surpris en possession du carburant à vendre à son domicile. Certains des habitants de cette province demandent que d’autres autorités impliquées dans cette vente illicite du carburant soient aussi punies.
IV. « Non à la violation des droits des enseignants! » Cri d’Eulalie Nibizi, ancienne présidente du syndicat des enseignants STEB et activiste en matière du droit à l’éducation. Elle qualifie de vol institutionnalisé le fait de contraindre les enseignants de Cankuzo à payer 35 mille francs burundais ou plus, pour l’achat d’une tenue en pagne qu’ils doivent porter le 1 juillet. Pour Eulalie Nibizi, les responsables de l’éducation en province Cankuzo devraient cesser les menaces à l’endroit des enseignants, qui ne comprennent pas cette mesure puisqu’il n’y a aucune loi qui les oblige à acheter cette tenue.
V. Tous les enfants sans distinction de sexe doivent hériter de leurs parents parce qu’ils sont égaux devant la loi. C’est ce qu’a déclaré le président Evariste Ndayishimiye la semaine dernière, à Rumonge, quand il parlait des problèmes de succession. Les différents malentendus devront trouver des solutions sans déranger les mœurs et coutumes des Burundais, a indiqué le président Evariste Ndayishimiye.
VI. C’est un sentiment de satisfaction chez le mouvement des femmes et filles pour la paix et sécurité au Burundi INAMAHORO. Pour la présidente de ce mouvement, Marie Louise Baricako, le président de la république devrait être soutenu pour trouver une solution à ce problème de succession.
VII. Les enfants et les adultes des rues de la ville de Bujumbura ont 14 jours pour cesser de mendier. La mesure a été prise par le gouvernement à travers le ministère de la solidarité. Dans une conférence de presse tenue ce lundi, le secrétaire permanent au ministère de la solidarité, Félix Ngendabanyikwa, a appelé l’administration locale et la police à veiller au respect de cette mesure.
VIII. Le projet de retrait des enfants et des adultes mendiants est un long processus. Lecture d’Aimable Barandagiye, coordinateur de l’association Giriyuja, de défense des droits des enfants. Selon lui, cet ultimatum est contraire au document récemment présenté au conseil des ministres, un document qui contient des stratégies qui peuvent faciliter le retrait et la réinsertion de ces enfants et ces adultes dans les communautés. Aimable Barandagiye s’est exprimé sur les ondes de la radio Isanganiro.