Vous suivez la radio inzamba agateka kawe, voici les titres de l’actualité de ce vendredi 28 juin 2024.

1. Un médecin est en tôles à la prison centrale de Ngozi depuis le début de cette semaine. Le docteur Guy IRIBA est accusé d’être à l’origine de la mort d’une femme pendant son accouchement.
2. Et puis les militaires en mission de maintient de la paix en Somalie sont mécontents, ils réclament plus de 12 mois d’arriérés de salaire mais le ministre de la défense nationale dit qu’ils auront leur du d’ici peu.
3. Des arrestations en cascade dans le camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie, une femme, son enfant de trois ans et un homme ont été arrêtés hier jeudi, ils s’ajoutent à deux autres femmes enlevées mardi de cette semaine et les réfugiés vivent aujourd’hui la peur au ventre.

Voilà pour le sommaire, bienvenue.

Bienvenue encore une fois dans ce journal, un médecin répondant au nom de Guy Iriba qui travaille dans la ville de Ngozi, est incarcéré depuis quatre jours à la prison centrale de Ngozi. Il est accusé d’avoir été à l’origine de la mort d’une femme décédée quelques jours après une opération de césarienne.  L’ordre des médecins de la province de Ngozi demande à la justice d’agir dans le strict respect de la loi et surtout que c’était la quatrième fois qu’il aidait la défunte à accoucher par la même voie. Les précisions avec Janvier Habarugira.

Merci Janvier Habarugira et c’est la grogne chez les militaires en mission de maintien de la paix en somalie. Ils viennent de passer plus d’une année sans percevoir leurs salaires. Ils disent avoir confié le problème au président de la république mais sans succès. On fait le point avec Alexandrine Keza.

Le ministre de la défense nationale Alain Tribert Mutabazi tranquillise. Dans une émission publique organisée par le premier ministre ce vendredi dans la province ce Makamba, le ministre Mutabazi a dit que son ministère est en pourparlers avec celui du ministère des finances et la banque centrale pour débloquer la situation. Il explique que ce retard de paiement provient de l’union africaine qui ne dispose pas de moyens suffisants. On l’ecoute,

Les informations sûres que détient la radio Inzamba Agateka Kawe disent que l’Union africaine verse tous les trois mois les indemnités ATMIS aux pays contributeurs en Somalie. Vous écoutez la radio inzamba agateka kawe, c’est la tranche de l’actualité.

Dans la suite de cette édition une femme et son enfant de trois mois, ainsi qu’un homme, ont été arrêtés dans la nuit de ce jeudi dans le camp des réfugiés burundais de Nduta. Ils ont été appréhendés chez eux par des agents de la police tanzanienne. Les voisins des victimes ne sont pas au courant des motifs de cette arrestation. Les réfugiés burundais de Nduta demandent au HCR de suivre de près ces arrestations arbitraires qui deviennent inquiétantes. Les précisions avec Bonfils Niyongere.

La ligue des droits de l’homme ITEKA se dit très préoccupée par ces cas d’enlèvement et d’arrestation qui deviennent alarmants dans le camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie. La ligue Iteka fait notamment allusion à ces personnes qui ont été arrêtées hier et aux deux femmes enlevées mardi soir sous prétexte que leurs maris seraient dans le mouvement RED TABARA. La ligue Iteka dit ne pas comprendre comment des femmes peuvent être victimes des activités de leurs époux. Elle pense qu’il ya une main invisible du pouvoir de Gitega dans ces arrestations arbitraires et demande au HCR de suivre de près la situation. Ecoutez Anschaire Nikoyangize, président de la ligue ITEKA.

Du camp de Nduta en Tanzanie, rendons en Zambie ou les Burundais qui vivent dans ce pays demandent à l’Ambassade du Burundi en Zambie d’intervenir en leur faveur. Ils le sollicitent au moment où l’Etat zambien est en train de procéder aux arrestations de tous les étrangers suspects vivant dans ce pays. Et jusqu’à ce jeudi 27 juin 2024, 42 burundais ont été arrêtés. Ils sollicitent aussi que le gouvernement burundais fasse des conventions avec le gouvernement zambien en ce qui concerne la gestion des Burundais qui travaillent en Zambie comme cela a été fait dans les pays du Golf. Les détails dans ce reportage de Pierre Gahungu.