I. Il n’existe aucun cas de corona virus au Burundi. Déclaration du Ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida ce samedi dans un point de presse. Quatre cas suspects ont été testés négatif au Covid-19, a encore précisé Thaddée Ndikumana. L’occasion pour cette autorité d’appeler la population burundaise à se méfier de ce qu’elle a qualifié de « rumeurs » propagés par certains médias étrangers qui, selon toujours le ministre, ne visent qu’à la perturbation de la paix au Burundi.
II. Grogne des burundais mis en quarantaine à l’hôtel Nazareth de Kobero, en province Muyinga, dans le cadre de la prévention contre le coronavirus. En cause, les mauvaises conditions de vie, ils manquent d’eau et de nourriture selon les informations recueillies par la radio Inzamba, auprès des proches de ces personnes.
III. L’ACAT-BURUNDI demande à l’Etat burundais de prendre des mesures de réductions du nombre de prisonniers, qui vivent dans la promiscuité dans différents cachots et prisons du pays, en vue de les protéger contre la pandémie du corona virus. Me Armel NIYONGERE, le président de l’ACAT-BURUNDI.
IV. Cela fait environ six mois que les habitants de la zone Rukaramu, commune Mutimbuzi, n’ont pas accès à l’eau potable. Ils disent qu’ils ne peuvent pas respecter les règles d’hygiène qui leur sont recommandées, pour prévenir le coronavirus. Ces habitants accusent les administratifs locaux d’avoir pris le problème à la légère.
V. Le secrétaire général des Nations Unies fait remarquer que l’Afrique nécessite une assistance gigantesque et urgente, pour éviter le pire du COVID-19. Lors d’une interview à la Radio RFI, Antonio Guterres a montré le rôle de l’Europe et les États-Unis, pour préserver le pas déjà franchi dans la lutte contre cette pandémie en Afrique.
VI. Le parti Congrès national pour la liberté dénonce la violation du code électoral, par la commission électorale nationale indépendante CENI et ses démembrements. Le porte-parole de ce parti met en évidence certaines de ces violations, en mettant un accent particulier aux agissements des membres de cette commission et de certains administratifs qui forcent des candidats du CNL, à renoncer à leur candidature. Thérence Manirambona s’exprimait ce samedi au cours d’une conférence de presse.
VII. Satisfaction de la coalition Kira Burundi après l’arrêt de la cour constitutionnelle, autorisant que les dossiers des candidats de cette coalition aux élections législatives et communales soient examinés, par la Commission Electorale Nationale Indépendante, et ce pour 5 provinces Bururi, Muramvya, Mwaro, Rumonge et Rutana. Cette coalition avait fait recours auprès de la cour constitutionnelle, après le rejet de tous les dossiers des candidats de la coalition aux élections législatives et communales par la CENI. Georges Nikiza, le porte-parole de cette coalition demande à la CENI de permettre aux CEPI d’analyser les dossiers de leurs candidats.
VIII. Six personnes parmi les 12 qui étaient emprisonnées dans la prison centrale de Bururi, ont été libérées avant-hier jeudi. Les douze sont impliqués dans une même affaire en rapport avec l’assassinat en février dernier, d’un jeune imbonerakure du parti au pouvoir, sur la colline Mahango, dans la commune de Matana, province Bururi. Parmi ces personnes, 11 sont des militants du parti CNL, le 12e est le chef de la colline Mahango, membre du parti CNDD-FDD. Les militants du CNL dans la province de Bururi dénoncent la politisation de ce dossier.
IX. Le chef de la colline KIDASHA, de la zone RWISABI, commune MUTAHO dans la province de GITEGA, est accusé par des habitants de la place, d’abuser de jeunes filles dont les parents sont des militants du parti au pouvoir CNDD- FDD. Le même responsable aurait mis enceinte l’une de ces filles, une adolescente. Des membres du parti présidentiel dans la zone RWISABI, ont tenté d’étouffer la responsabilité de ce chef collinaire dans cette affaire, mais en vain.