Ça fait sept jours que les 4 journalistes du journal IWACU sont emprisonnés à Bubanza. Ils ont été arrêtés alors qu’ils enquêtaient sur les attaques de groupes armés à l’Ouest du pays. Libérat Ntibashirakandi, le porte-parole du Mouvement d’Action Patriotique MAP BURUNDI BUHIRE, dit que le journaliste ne commet aucune faute en couvrant un événement parce que ça rentre dans le cadre de son travail. Il demande que ces journalistes soient libérés sans condition.
Il est nécessaire que les journalistes couvrent les zones de conflit. Léonidas HATUNGIMANA, ancien membre de la rébellion du CNDD-FDD, parle en connaissance de cause. Selon lui, c’est indispensable de donner la parole à tous les belligérants. D’après lui, en faisant parler les leaders de la rébellion du CNDD-FDD et en rapportant ce qui se passait sur terrain, certains médias burundais ont en partie contribué au retour à la paix au Burundi.
C’est la peur panique chez les habitants des collines de la province Cibitoke frontalière avec la forêt de la Kibira. Un sentiment suite aux affrontements entre les rebelles et les forces de l’ordre à Bubanza mardi dernier. Les habitants craignent de nouvelles attaques.
Un enfant est mort et 2 autres grièvement blessés suite à une attaque à la grenade. Cela s’est passé ce dimanche dans la zone Susa de la commune Ntega en province Kirundo. Nos sources indiquent que la grenade a explosé dans la parcelle d’un certain Barutwanayo, un membre du parti CNL.
Plus de 20 membres du parti CNL ont été arrêtés dans la commune de Kanyosha en province de Bujumbura depuis vendredi dernier. Certains d’entre eux sont détenus à la prison centrale de Mpimba. Le parti CNL demande leur libération sans condition car ils sont innocents.
Les autorités compétentes doivent sévir contre les auteurs de tous les cas de violations des droits de l’homme surtout en cette période pré-électorale. C’est l’appel de l’organisation Action chrétienne pour l’abolition la torture. ACAT Burundi qui dénonce particulièrement des arrestations arbitraires. Me Armel NIYONGERE, président d’ACAT Burundi.
Des petits enfants victimes de l’appartenance politique de leurs parents, les animaux domestiques n’y échappent pas. Une vache a été attaquée à la machette sur ses pattes avant et arrière la nuit dernière sur la colline NYAGATOVU de la commune TANGARA dans la province de Ngozi. Cette vache appartient au responsable de la jeunesse du parti CNL sur cette colline. Selon NDIHOKUBWAYO Gérard, représentant du parti CNL sur la colline NYAGATOVU, cette attaque serait liée à des mobiles politiques. Il demande aux autorités administratives et policières de faire la lumière sur cette affaire.
Les élèves de l’Ecole Fondamentale de Gako de la commune Vyanda en province Bururi ne se sont pas présentés à l’école ce lundi. La raison, les pluies diluviennes ont démoli les salles de classe. Autre conséquence : la crainte que les élèves ne passent pas les examens du premier trimestre.