I. Un commerçant de 37 ans a été tué par des inconnus la nuit de ce lundi sur la zone Shombo en commune et province Muramvya. L’information est confirmée par le chef de zone de Shombo, Rénovat Masabarakiza. Il précise que ce commerçant a succombé à ses blessures pendant son évacuation à Bujumbura pour de soins médicaux. Le chef de zone Shombo a ajouté que les mobiles de cet assassinat ne sont pas encore élucidés et que les enquêtes sont en cours pour mettre la main sur le criminel.
II. Nous sommes le 28 septembre, une journée internationale dédiée à l’accès universel à l’information. C’est au moment où au Burundi, le régime entrave le travail des journalistes et des médias depuis des années. C’est du moins le constat des Burundais qui s’expriment au micro de la radio Inzamba. Ils font remarquer qu’il est difficile dans ces conditions de permettre à la population d’avoir accès à une information fouillée et équilibrée.
III. C’est leur journée, mais l’heure n’est pas à la fête chez les journalistes burundais. Ils n’ont nullement le droit d’exercer librement leur métier. Les journalistes qui opèrent sur le sol burundais sont chaque fois persécutés par les autorités du pays et certains éléments de la police au cours de l’exercice de leur métier. La radio Inzamba vous partage quelques exemples des journalistes persécutés.
IV. De son côté, l’Union burundaise des journalistes, UBJ, condamne énergiquement ces agissements des autorités du Burundi visant la persécution des journalistes. Dans un communiqué qu’elle a sorti à l’occasion de cette journée, cette organisation trouve que les premières victimes de cette persécution est le public qui, par ce fait, n’est plus informé comme il devrait. L’UBJ encourage par ailleurs les journalistes à poursuivre leur noble mission d’informer en dépit des obstacles, particulièrement en cette période où l’insécurité est plus récurrente que jamais et où la pandémie du Covid-19 fait des ravages dans le pays.
V. A l’occasion de cette Journée internationale de l’accès universel à l’information, la directrice générale de l’UNESCO estime que cette journée devrait mettre en lumière le besoin d’informations précises et fiables pour le public, à l’heure où les pays du monde entier luttent pour vaincre la pandémie du Covid-19. Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO.
VI. Trop c’est trop ! Les enseignants crient leur ras-le-bol et alertent sur les conditions désastreuses de travail des écoliers de l’Ecole fondamentale de Nyentumba, sur la colline Marumpu, commune Mugina, en province Cibitoke. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, un homme, sans nul doute enseignant de l’établissement, décrit, avec force détails, le manque de chaises dans les classes. Il lance un appel aux parents et au gouvernement pour leur venir en aide.
VII. La joie est immense depuis ce mardi chez les parents de l’école privée Sunrise School de Rumonge. Le ministère de l’Education vient de lui octroyer l’autorisation de fonctionner officiellement après trois semaines de suspension. Les parents demandent à la direction de cet établissement de se mettre à l’œuvre pour rattraper le temps perdu.
VIII. Nous faisons un tour en République Démocratique du Congo où les Burundais éprouvent d’énormes difficultés. Depuis la décision du HCR, de suspendre le paiement des frais de scolarité pour les enfants réfugiés, les abandons scolaires sont devenus nombreux. Même ceux qui parviennent à terminer leurs études n’obtiennent pas de documents de fin d’année, parce qu’ils accusent beaucoup d’impayés.
IX. Le conducteur d’un minibus a été violement battu par un policier le matin de ce mardi. C’était sur la première avenue de la zone Kamenge en commune Ntahangwa dans la municipalité de Bujumbura. La population des environs est venue assister à la scène. Mais le policier a sorti son arme, menaçant de tirer. A l’origine, le minibus aurait légèrement heurté la camionnette. Les habitants de Kamenge qui ont assisté à la scène demandent aux instances habilitées de sanctionner le policier. Ils indiquent que les fautes commises sur la voie routière sont réglées autrement que par des bastonnades et ou des menaces de mort.