I. Les Burundais devraient prendre pour modèle l’amour fraternel qui unissait les élèves de Buta, qui ont choisi de mourir ensemble car ils se considéraient tous comme des frères. Ce sont les conseils du docteur Claude Minani, président de l’association Amis des martyrs de Buta. C’est au moment où le 30 avril de chaque année, on commémore l’assassinat des 40 martyrs de Buta, des jeunes séminaristes qui ont été assassinés, il y a de cela 26 ans.

II. Les Burundais doivent s’unir, tirer des leçons des malheurs qui ont endeuillé le Burundi. L’appel est du mouvement MAP Burundi Buhire, à travers un communiqué sorti ce 29 avril, une date tristement symbolique dans l’histoire du pays. Le mouvement appelle le gouvernement à arrêter de mener des actions qui visent à continuer de diviser les Burundais. Libérat Ntibashirakandi, porte-parole de ce mouvement, s’appuie particulièrement sur 1972, une année où les autorités burundaises ne cessent d’affirmer que seule des gens d’une ethnie ont péri. Selon lui, tous les Burundais ont perdu les leurs.

III. La question en rapport avec l’éducation des enfants devrait être une priorité pour le gouvernement du Burundi, car ils sont l’avenir du Burundi. C’est la lecture faite par Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro. Elle interpelle tous les partenaires à conjuguer leurs efforts, pour trouver solution aux problèmes en rapport avec les enfants en situation de la rue. C’est au moment où la seule province de Muyinga enregistre deux cents enfants en situation de rue. Marie Louise Baricako estime que cette situation est très dangereuse pour le pays.

IV. Grogne des veilleurs du marché central de Rumonge qui viennent de passer trois mois sans percevoir leurs salaires. Selon des informations en provenance de cette province, ils seraient victimes du conflit entre le conseil communal de Rumonge et le comité de gestion du marché de Rumonge.

V. Le mini-magazine ‘’Au cœur de la société’’ d’aujourd’hui, va se focaliser sur la récente décision du conseil national de la communication, qui interdit la diffusion d’une trentaine de chansons qui violent des mœurs burundaises selon cet organe.