C’est encore une fois un réel plaisir de vous retrouver sur la radio Inzamba Agateka Kawe. Vous êtes à l’écoute du journal de ce mardi 29 avril 2025. Sans plus tarder, voici les titres :
Au sommaire :
- Tout d’abord, un réfugié burundais a été tué par balle dans le camp de Nyarugusu lors d’un affrontement survenu ce mardi matin entre réfugiés et policiers tanzaniens venus, selon des témoignages, pour piller des biens. La Coalition CDH VICAR dénonce l’inaction du HCR, qu’elle accuse d’avoir abandonné les Burundais et appelle à une intervention urgente pour mettre fin aux violences.
- Ensuite, l’Union Burundaise des Journalistes condamne fermement l’agression du journaliste Willy Kwizera et exige que les auteurs de cette attaque soient identifiés, poursuivis et punis conformément à la loi. Le journaliste de la radio Bonesha FM a été violemment tabassé et séquestré ce lundi à Mutanga par des individus présumés être des Imbonerakure, alors qu’il réalisait un reportage sur les conditions de vie des étudiants.
- Enfin, la coalition de l’opposition CFOR ARUSHA estime que la reprise de la coopération annoncée par Bruxelles cache une volonté de faire du Burundi un relais dans les combats contre le M23. Elle appelle la Belgique à adopter une posture neutre.
- Voilà pour le sommaire, dans quelques instants, on passe au développement des informations.
Encore une fois bienvenue dans cette édition
Tout d’abord, dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie, un réfugié burundais a été tué par balle, plusieurs autres ont été blessés et certains arrêtés par la police. Les faits se sont déroulés dans le camp de réfugiés de Nyarugusu, en Tanzanie, lors d’affrontements survenus dans la matinée de ce mardi, lorsque des réfugiés se sont opposés à des policiers tanzaniens venus, selon plusieurs témoignages, pour piller leurs biens. Les détails avec Pacifique Nkeshimana.
Merci à toi Pacifique Nkeshimana.
La coalition des défenseurs des droits humains dans les camps de réfugiés, CDH VICAR, appelle les Nations Unies à sortir de leur silence et à mettre un terme aux exactions dont sont victimes les réfugiés burundais en Tanzanie. Selon Vyizigiro Jean Bosco, porte-parole de la CDH VICAR, le HCR connu a abandonné les Burundais, affirmant que de telles violences ne sont signalées dans aucun autre groupe de réfugiés d’autres nationalités en Tanzanie Suivez.
Toujours dans le registre des droits de l’homme,
Le journaliste Willy Kwizera, de la radio Bonesha FM, a été violemment tabassé et séquestré ce lundi au campus de l’Université du Burundi à Mutanga par des individus présumés être des Imbonerakure. Il s’apprêtait à réaliser un reportage sur les conditions de vie des étudiants. Jean Baptiste Bireha nous en dit plus.
Merci également à toi Jean Baptiste Bireha.
L’Union Burundaise des Journalistes condamne avec la plus grande fermeté cette agression et exige que les auteurs de cette attaque soient identifiés, poursuivis et punis conformément à la loi. Suivez à ce propos, Alexandre Niyungeko, il est président de l’UBJ.
Passons maintenant à la politique internationale. La reprise de la coopération entre la Belgique et le Burundi, annoncée samedi dernier par le ministre belge de la Coopération à l’issue de sa visite de deux jours au Burundi, dissimule mal, selon la coalition d’opposition CFOR ARUSHA, une volonté de la Belgique de passer par le Burundi pour soutenir la RDC dans le conflit qui l’oppose au mouvement M23. Selon cette organisation, la Belgique devrait plutôt se concentrer sur les problèmes internes du Burundi, au lieu de s’appuyer sur lui pour régler ceux d’autres pays. Écoutons Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition CFOR ARUSHA.
S’agissant des conflits dans la région des Grands Lacs, la CFOR ARUSHA propose à la Belgique d’agir de manière impartiale, selon le principe de Mushingantahe. Une fois encore, écoutons Frédéric Bamvuginyumvira.
C’est ainsi que se referme cette édition d’aujourd’hui. Merci de l’avoir suivie et merci également à mes collègues pour leurs contributions à la production de ce journal. Je vous souhaite une excellente soirée chez vous. Au revoir et à très bientôt.
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