I. Une personne a été tuée le matin de ce jeudi dans la zone Nyamitanga en commune Buganda de la province de Cibitoke. Niyera Laharoyi a été tué par balle, tirée par Caporal-chef Manirambona Jean de Dieu, un militaire de la position de Ndava, du 62ème bataillon ATMIS. Quand il a été arrêté, le militaire en question a tenté d’expliquer qu’il voulait calmer une situation de tension entre les gens qui réparaient une route de la localité. N’eut-été l’intervention d’autres militaires, la population en colère allait se faire justice en lui faisant subir le même sort.
II. La réunion des conseillers communaux de Mukaza qui était prévue ce mercredi, a été ajournée à la dernière minute. Et pour cause, les conseillers ont trouvé sur le lieu de la réunion des gens qui ne font pas partie du conseil communal. Nos sources disent que c’était des gens qui auraient été amenés par l’administrateur de la commune Mukaza, pour terroriser les conseillers afin que certaines questions qui hantent les quartiers de cette commune ne soient pas soulevées.
III. Le remplacement du comptable communal de Giharo en province Rutana n’a pas eu lieu comme prévu ce mardi 27 décembre. Le secrétaire communal du parti CNDD-FDD a exigé que cela soit reporté à une date ultérieure. Certains membres du conseil n’ont rien compris de ce report.
IV. C’est la grogne chez les habitants de la ville de Ngozi. C’est suite à la pénurie du carburant dans les différentes stations d’essence de la ville. L’absence du carburant a entrainé une hausse des prix des tickets de transport et des denrées alimentaires. Les habitants demandent à l’Etat de prendre au sérieux la question pour éviter le pourrissement de la situation.
V. Le comité des réfugiés burundais du camp de Mahama au Rwanda demande que les violations des droits humains contre une partie de Burundais cessent dans l’immédiat, et que l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation des Burundais soit réhabilité. C’est en partie le message envoyé à la délégation du gouvernement, après sa visite au camp de Mahama pour la sensibilisation au retour des réfugiés.