I. Onze corps de soldats burundais tués dans l’attaque du 03 mai dernier ont été récupérés en état de décomposition à Ceel Baraf en Somalie, après une opération militaire qui vient de durer trois jours. L’opération du contingent burundais ATMIS visait à récupérer tous les restes des militaires qui ont péri dans cette attaque. Les onze corps retrouvés totalisent un effectif de 18 militaires burundais qui ont été tués à cet endroit.
II. Une permanence du parti CNL de la colline Nyarunda dans la zone Muhwazi a été détruite dans la nuit de mardi par la jeunesse du parti CNDD-FDD. Des membres du parti CNL de cette zone trouvent cela comme un acte de provocation et une violence à caractère politique. Ils demandent l’intervention de l’autorité administrative pour arrêter et sanctionner les auteurs de ces violences.
III. Le parti CNDD-FDD brille par ses actes de violence et son intolérance politique. Réaction d’Aimé Magera, le représentant du parti CNL en Europe. C’est après que deux permanences de ce parti aient été incendiées successivement dans la province de Ruyigi à Muhwazi dimanche et dans la soirée de lundi en commune Nyabitsinda. Aimé Magera exhorte le gouvernement du CNDD-FDD de cesser sa politique de la chasse aux opposants surtout ceux du parti CNL.
IV. C’est déplorable et contre la loi que Docteur Christophe Sahabo, ancien directeur général de l’hôpital Kira soit privé de son droit d’assister aux funérailles de sa mère. Propos de Me Gustave Niyonzima, après que les autorités pénitentiaires et judiciaires ont rejeté cette demande qu’il a exprimée formellement. Me Gustave Niyonzima trouve cette décision illégale et visant à intimider les autres actionnaires de l’hôpital Kira pour ne pas se prononcer contre cette détention jugée arbitraire du Dr Christophe Sahabo.
V. Le niveau de corruption auquel se trouve le Burundi ne lui permettra pas de s’en sortir facilement. C’est l’avis de Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques OLUCOME. Il le dit après le rapport de l’ONG Transparency International qui classe le Burundi parmi les 5 premiers pays les plus corrompus au monde, sur 180 pays qui ont fait objet d’enquête. Selon le Président de l’OLUCOME, aucun pays ne peut nier la crédibilité du rapport, étant donné qu’il est établi par des institutions de grande renommée.
VI. Selon toujours Gabriel Rufyiri, seules des réformes profondes en matière de lutte contre la corruption dans toutes les instances du pays peuvent sauver le pays. Il donne l’exemple de l’Office Burundais des Recettes, OBR, qui a enregistré d’énormes bénéfices après la réforme de 2009.
VII. Un enseignant de l’école fondamentale Rwingiri en commune Bugendana dans la province de Gitega est accusé d’avoir fraudé un examen de mathématique, qu’il a donné à une fille de la septième année. L’enseignant connu sous le nom de Jean Baptiste Twagirayezu ne nie pas les faits. Des sources sur place indiquent néanmoins qu’il n’est pas inquiété.
VIII. Il suffirait d’un simple souffle de vent pour l’emporter. C’est en tout cas l’air que donne l’extrême fragile abri d’une veuve réfugiée au camp de Nduta en Tanzanie. Ce cas reflète la situation des réfugiés burundais vivant dans ce pays qui devient de jour en jour intenable. Des décisions toujours plus difficiles les unes que les autres sont prises au quotidien. Le gouvernement tanzanien faisant fi des différentes voix qui s’élèvent à travers le monde pour dénoncer cette situation.