C’est encore une fois avec un réel plaisir que je vous retrouve sur la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce samedi 29 juin 2024. Tout d’abord les titres.

• Les propos du ministre de l’énergie sont la preuve d’une mauvaise planification. Selon l’OLUCOMU, l’argument d’Ibrahim Uwizeye que c’est le nombre important de véhicules au Burundi qui est la cause de la pénurie de carburant n’est pas fondé.
• Pour être évalué, les enseignants des communes Makamba et Kayogoro doivent chacun débourser entre 4 000 et 14 000 francs burundais pour l’achat du matériel y relatif. Ils s’insurgent contre cette décision et demande à l’Etat de prendre en charge cette dépense.
• Le HCR a le devoir de protéger les réfugiés et doit secourir deux femmes enlevées mardi au camp de Nyarugusu en Tanzanie. Une remarque du mouvement Inamahoro qui appelle l’agence onusienne à demander des comptes aux autorités tanzaniennes sur ce sujet.

La pénurie de carburant qui se remarque aujourd’hui est due au nombre trop élevé de véhicules dans le pays. C’est l’explication fourni ce vendredi en province Makamba par le ministre de l’Energie lors de l’émission publique animée par les membres du gouvernement burundais. Ainsi, le ministre Ibrahim Uwizeye affirme que le carburant est disponible sauf que la demande est top élevée.

Du côté de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, l’on condamne les propos du ministre de l’Energie sur la question de pénurie de carburant. L’OLUCOME estime que c’est un langage déplacé pour un ministre censé apporter une réponse claire à la situation alarmante. Jean Nduwimana, porte-parole de l’OLUCOME, explique que cela traduit une mauvaise gestion autant qu’une piètre planification du ministère. Il demande plutôt au ministre de cesser ce langage ironique envers les Burundais.

C’était Jean Nduwimana, porte-parole de l’OLUCOME. Un tour au sud du pays où la grogne est  grande au sein des enseignants des communes Makamba et Kayogoro, c’est dans la province Makamba. Ils s’insurgent contre la décision des directeurs d’écoles de leur exiger de l’argent pour l’achat du matériel pour l’évaluation de leur performance. Selon eux, cet argent devrait être payé par le gouvernement qui les a engagés. Les détails avec Joséphine Jones Nkunzimana.

Merci Joséphine Jones Nkunzimana. Et puis, le HCR devrait sortir du silence et demander aux autorités tanzaniennes de dire où ont été emmenées deux femmes burundaises récemment enlevées par des policiers au camp de Nduta. C’est un appel du mouvement Inamahoro des femmes et filles pour la paix et la sécurité. Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, se dit étonnée que ces femmes soient victimes de ce que leurs maris sont soupçonnés d’avoir fait. Elle rappelle que le crime incombe uniquement à celui qui l’a commis.

Pour la suite de cette édition, c’est le moment de suivre le mini-magazine « Au cœur de la société ». L’édition d’aujourd’hui se penche sur la récente décision du ministère de l’Éducation de retirer le français et l’anglais des épreuves de l’examen d’Etat pour l’édition 2024 pour la section mathématiques-statistiques. « Au cœur de la société » vous est présenté par Bonfils Niyongere.

Bonfils Niyongere, merci, autant qu’à toute l’équipe qui a participé à la production en synergie de cette édition.

Et, voici pour la fin, la revue de presse hebdomadaire. C’est avec vous, Eddy Claude Nininahazwe.