Nous sommes mardi 29 octobre 2024, merci d’écouter la radio inzamba agateka kawe, c’est l’heure du journal en français dont voici d’abord les principaux titres.
- Un climat de mécontentement pèse sur la participation électorale au Burundi. C’est le constat du parti CDP, qui souligne que cette désaffection résulte des insuffisances socio-politiques et économiques des dirigeants actuels. On en parle dans ce journal.
- Dans ce contexte, les habitants de Rumonge expriment également leur mécontentement croissant suite à une nouvelle directive interdisant l’accès au marché central à quiconque ne peut présenter un récépissé prouvant son inscription sur les listes électorales. Une situation qui impacte leurs activités économiques.
- Enfin, le mouvement Inamahoro Femmes et Filles pour la Paix et la Sécurité au Burundi exprime de vives inquiétudes concernant la période d’enrôlement des électeurs, qui est marquée par des pratiques compromettant la possibilité d’élections libres et transparentes. Selon le mouvement, les mesures régulièrement imposées aux citoyens nuisent à la paix et à la sécurité, deux éléments essentiels à la crédibilité des élections.
Voilà pour le sommaire de ce journal, dans quelques instants les développements.
Encore une fois, bienvenue. Nous entamons ce journal avec la page politique.
Si les Burundais n’ont pas d’engouement pour participer aux prochaines élections de 2025, c’est parce qu’ils sont mécontents des prestations sociales, politiques et économiques des dirigeants actuels du pays. C’est le point de vue d’Anicet Niyonkuru, le président du parti CDP, qui affirme que le pouvoir a choisi d’utiliser la force et l’intimidation pour inciter la population à s’inscrire. Il a déclaré cela ce mardi lors d’une conférence de presse qu’il a animée. Suivez.
Anicet Niyonkuru constate avec regret que le Burundi s’achemine progressivement vers le monopartisme, avec une mainmise de la CENI sur le processus électoral. Il se base sur un calendrier électoral très serré, qui rend pratiquement impossible la coalition entre partis politiques. Encore une fois, écoutons Anicet Niyonkuru.
Les lamentations se multiplient parmi les habitants fréquentant le marché central de Rumonge. En effet, depuis ce lundi, l’accès à ce marché est interdit à quiconque ne possède pas de récépissé prouvant son inscription sur les listes électorales. Ce mécontentement est particulièrement ressenti chez ceux qui viennent des zones reculées du chef-lieu de la province de Rumonge. Le point avec Jean Georges Kibogora.
Par ailleurs, ce qui se passe au Burundi durant cette période d’enrôlement des électeurs compromet le bon déroulement d’élections libres et transparentes. C’est ce qu’annonce Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro Femmes et Filles pour la Paix. Selon elle, les mesures régulièrement prises contre ceux qui ne se sont pas encore fait enrôler laissent présager un mauvais déroulement du processus électoral. Écoutons Marie Louise Baricako.
Elle ajoute que ces intimidations ne favorisent pas la paix et la sécurité, qui devraient caractériser des élections crédibles. Encore une fois, écoutons-la.
Et pour clore ce journal, le 29 octobre marque la Journée mondiale de prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC), une maladie bien présente au Burundi, bien que les données précises restent limitées. Parmi les principaux facteurs de risque, on retrouve l’hypertension, le diabète, le tabagisme et la consommation excessive d’alcool. D’après le neurologue Benjamin Ndihokubwayo, l’AVC peut être pris en charge efficacement avec un traitement adapté. Suivez-le.
Dr Benjamin Ndihokubwayo, s’exprimait sur les ondes de la radio Bonesha Fm. Et c’est par là que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, au micro vous étiez avec Joséphine Jones Nkunzimana, au revoir et à bientôt.