Edition quotidienne

Journal du 29 sept 2020

Publié le 29 septembre 2020 par Rédaction

I. Les affrontements entre les militaires et les rebelles dans la commune de BUKINANYANA de la province de CIBITOKE depuis samedi, ont poussé les populations à passer les nuits à l’extérieur de leurs domiciles, craignant pour leur sécurité. Les activités quotidiennes des citoyens sont paralysées. Le Gouverneur de la province CIBITOKE ne parle pas d’affrontements mais de groupes de bandits.

II. Une personne a été enlevée par des éléments en uniforme militaire sur la colline Nyakirwa, de la commune Gisozi, en province Mwaro. Les proches de la victime sont inquiètes pour sa sécurité ; ils ne connaissent pas encore son lieu de détention.

III. Ce dimanche, la police a effectué une fouille perquisition au domicile de la mère de Pascal Ninganza, connu sous le nom de Kaburimbo. Les informations dignes de foi en provenance de Matana disent que cette vieille maman était au marché quand la police a défoncé la porte de sa maison. Elle a tout saccagé mais n’a rien trouvé. Les voisins de cette maman dénoncent une persécution, et demandent à la police de laisser tranquille la vieille femme  qui pleure encore la disparition son fils.

IV. L’Union Européenne a maintenu les sanctions prises contre les 2 généraux de la police burundaise Gervais Ndirakobuca, connu sous le sobriquet de NDAKUGARIKA et Godefroid Hakizimana. Ces sanctions ont été prises depuis 2015 à la suite des crimes qui pèsent contre ces généraux. La ligue Iteka salue la mesure.

V. Le sommet qui devrait réunir 5 chefs d’Etat à Goma en République démocratique du Congo n’avait pas de cadre institutionnel. C’est ce qu’a indiqué Evariste Ndayishimiye au cours d’une conférence publique animée vendredi. Les propos du président burundais sont mensongers selon l’opposant politique Jérémie Minani, pour lui le Président burundais préfère passer par le parrainage de la Tanzanie.

VI. Grogne des parents ; des élèves et du personnel enseignant du Lycée d’excellence de Makamba. Ils s’insurgent contre les décisions du directeur de cette école qui se serait arrogé le droit de supprimer la section des sciences sociales, sans consulter ses supérieurs et le personnel enseignant.   La section avait été mise en place par le ministère de l’éducation.

VII. Les réfugiés burundais du camp de transit de Monge Monge en RDC éprouvent des difficultés dans   l’encadrement de leurs enfants, qui viennent de passer deux ans sans aller à l’école. Ils demandent aux autorités congolaises de leur permettre l’accès à l’éducation.

VIII. Les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu sont incarcérés depuis 344 jours à la prison de Bubanza. Ils ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Bubanza et doivent purger une peine de 2ans et demi de et payer une amende d’un million de FBU chacun. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 à Bubanza alors qu’ils se rendaient en commune Musigati, couvrir les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles. Ces 4 journalistes Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Térence MPOZENZI et Egide HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Les organisations internationales des droits de l’homme et des professionnels des médias trouvent qu’ils sont emprisonnés injustement et ne cessent de demandent qu’ils soient libérés sans condition.

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