Vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe, bienvenue dans l’actualité de ce vendredi 30 aout 2024. Aujourdhui la radio inzamba agateka kawe en collaboration avec l’organisation SOS TORTURE BURUNDI vous proposons une édition spéciale en rapport le procès dernièrement prononcé par l’auditorat militaire contre 274 militaires accusés d’avoir refusé d’aller combattre le mouvement M23 en RDC . Ces militaires ont considéré que la mission était illégale , injuste et contraire à leurs principes personnels. Accusés de révolte, ces militaires ont été par après arrêtés puis emprisonnés avant d’échopper des lourdes peines allant de 20 à 30 ans de servitude pénale. Une certaine opinion pense que ces militaires sont en train de subir une injustice notoire pour des mobiles politiques inconnus. Nous verrons ce qu’en disent les hommes de loi, les politiciens et des gens de la société civile. Voilà pour l’essentiel de ce journal, soyez tous les bienvenus.
Bienvenue encore une fois dans ce journal. Vers la fin de l’année 2023 le gouvernement burundais a pris la décision d’envoyer ses militaires pour combattre le mouvement M23 aux côtés des forces de la RDC. Les militaires burundais envoyés dans ces combats devraient porter l’uniforme des militaires congolais sur le champ de bataille, ce que plusieurs militaires eux-mêmes et une certaine opinion plus ne comprennent toujours pas. Jean Marie Ndabashinze.
Merci Jean Marie Ndabashinze pour toutes ces précisions, le président de la République, Évariste Ndayishimiye, reconnaît que les militaires burundais ont été envoyés en République Démocratique du Congo pour combattre aux côtés des forces loyalistes contre le mouvement M23. Le président Ndayishimiye affirme que le Burundi et la RDC ont signé des accords de soutien mutuel en cas d’agression. Suivez.
Par après 274 militaires accusés de s’être révolter en refusant d’aller en République démocratique du Congo combattre contre le M23 ont été arrêtés et emprisonnés, et après l’auditorat militaire a siégé en itinérance dans la prison centrale de Rutana dans ce procès. L’auditorat militaire a requis des peines diverses pour ces militaires qui ont continué à plaider non coupables. On fait le point avec Eddy Claude Nininahazwe.
Eddy Claude Nininahazwe, merci. La justice doit cesser d’être un instrument du pouvoir et dans le procès de ces militaires. C’est le constat de Maitre Janvier Bigirimana. Cet avocat et défenseur des droits humains indique que leur procès et les lourdes peines prononcées contre eux, constituent une persécution envers l’armée et pense que cela peut avoir des conséquences même sur le pouvoir burundais s’il n’y prend pas garde. Maitre Janvier Bigirimana demande qu’au cours des procès en appel, il soit autorisé aux militaires de se faire assister par des avocats de leur choix. Suivez-le.
Et l’ONG Sos torture Burundi dit aussi être choqué par le procès qui a été prononcé contre ces militaires accusés d’avoir refusé de combattre le mouvement M23 basé en République démocratique du Congo. Sos torture trouve que ces militaires ont été emprisonnés injustement parce ce qu’ils ont été envoyés dans une mission qu’ils ne comprenaient pas. Denis Ndayishemeze chargé de la communication au sein de Sos torture demande à la cour militaire de respecter la loi judicaire pour offrir une justice adéquate pour ces militaires. Ecoutez
Les hommes politiques ont eu aussi un mot à dire sur ce procès, la coalition de l’opposition politique CFOR ARUSHA trouve que ces militaires sont en train de subir une injustice imposée par le pouvoir en place. Cette organisation politique estime que leur détention illégale ne profite qu’a ceux qui voulaient les envoyer dans des combats qui ne profitent rn aucune manière au peuple burundais. On écoute à ce propos Jean Bosco Rwigemera vice -président de la coalition CFOR ARUSHA.
Le mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi INAMAHORO trouve que l’emprisonnement et la condamnation de ces militaires, aura beaucoup de conséquences sur la vie de leurs familles. En plus de la souffrance morale et psychologique que cela leur cause, les familles de ces militaires auront à gérer le désespoir face à leur incapacité de subvenir aux besoins de leurs enfants. Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, demande au président de la République de mettre fin aux injustices infligées à ces militaires illégalement condamnés. Suivez.
Marie Louise Baricako c’est la présidente du mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi, et c’est par là que s’achève cette édition, merci de l’avoir suivi, merci également a SOS TORTURE BURUNDI pour la collaboration dans la production de ce journal, excellent Weekend chez vous, au revoir et a la prochaine.