Edition quotidienne

Journal du 30 avril 2022

Publié le 30 avril 2022 par Rédaction
I. Cela fait 25 ans que 40 jeunes séminaristes ont été assassinés au petit séminaire de Buta en province de Bururi. Les rescapés de ces massacres ont célébré ce samedi, une messe à Kigali au Rwanda, en mémoire des victimes, des Hutu et des Tutsis morts, unis en martyrs, selon les témoignages. 25 ans après, les rescapés demandent toujours justice.
II. Ce vendredi, le président Evariste Ndayishimiye a procédé à l’ouverture solennelle de l’année académique 2021-2022 à l’Institut supérieur des cadres militaires. Le chef de l’Etat a indiqué aux lauréats de cette 51ème promotion qu’ils ont choisi l’armée pour défendre la patrie et non les intérêts des gens. Il leur a indiqué qu’ils doivent être de bons officiers capables de défendre la nation avec loyauté.
III. La pénurie du carburant se remarque toujours dans la province de Rumonge, malgré la hausse de ses prix annoncée récemment par le gouvernement. Selon les informations recueillies dans cette province, jusqu’à ce samedi aucune station-service n’a été approvisionnée en carburant. Ce qui handicape le travail de plusieurs sociétés de communications publiques ou privées qui œuvrent dans cette province. Les habitants de cette province demandent à l’Etat de résoudre ce problème car tout est devenu cher.
IV. Le Burundi est logé dans le groupe C composé du Nigéria, de l’Afrique du Sud et du Botswana pour la Coupe d’Afrique féminine de football prévue au Maroc du 2 juillet au 22 juillet. Un tirage compliqué pour le Burundi novice dans cette compétition. En effet, le Nigéria est champion en titre tandis que l’Afrique du Sud est parmi les pays qui ont disputé plusieurs CNA féminines et qui se comporte très bien sur le continent africain. Le Burundi pourra quand même avoir un mot à dire devant le Botswana qui participe également comme le Burundi pour la première fois à une phase finale de la coupe d’Afrique.
V. Le mini magazine Au cœur de la société d’aujourd’hui se penche sur les problèmes qui hantent la langue maternelle, « le Kirundi », dans son emploi au quotidien.

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