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Journal du 30 avril 2024

Publié le 30 avril 2024 par Rédaction

 

  1. À l’occasion de la double commémoration du 27ème anniversaire du massacre des petits-séminaristes de Buta le 30 avril 1997 et du 52ème anniversaire du début des massacres contre les Tutsis en 1972 que AC Génocide Cirimoso qualifie de génocide, les sections CANADA et SUÈDE de l’Association de Lutte Contre le Génocide AC Génocide Cirimoso rappellent que les auteurs de ces crimes, qui restent impunis, sont respectivement le parti CNDD-FDD, aujourd’hui au pouvoir, et l’organisation UBU ou Parti des Travailleurs du Burundi. Dans une déclaration sortie ce mardi, Emmanuel Nkurunziza, Secrétaire de la Section Canada de l’A.C. Génocide-Cirimoso, dénonce ce qu’il qualifie d’occultation du génocide contre les Tutsis du Burundi, à laquelle travaille la CVR dans son inversion systématique des faits y relatifs, en vue de blanchir ceux qui ont commis ces massacres et qui sont aujourd’hui au pouvoir.

 

  1. Le détournement des fonds publics, c’est ce qui caractérise principalement les dirigeants du Burundi. C’est ce que dénonce monseigneur Simon Ntamwana, qui fut archevêque de Gitega. Selon Simon Ntamwana, cette mauvaise conduite est le propre de la majorité des autorités burundaises. Dans une émission sur la radio Voix d’Amérique, il invite les dirigeants à se défaire de cet égoïsme pour mieux diriger le pays.

 

  1. Dans cette même émission de la radio VOA, monseigneur Ntamwana persiste et signe. Sa position sur le 3e mandat de Pierre Nkurunziza ne change pas. Pour le prélat, il assumera toujours que le 3e mandat était illégal. Il appelle les autres Burundais à ne plus accepter le joug de la dictature. Simon Ntamwana rappelle que c’est pour cette raison que le Conseil des évêques s’est retirer des élections qui ont suivi pour ne pas cautionner des tricheries.

 

  1. Ils ne voient pas comment ils pourront célébrer la fête du travail et des travailleurs car ils n’ont pas encore touché leurs salaires. Ce sont les fonctionnaires de l’Etat qui disent qu’actuellement ils croupissent dans la misère. La carence des produits de la BRARUDI et d’autres denrées de première nécessité est un autre élément qui les empêchera de fêter.

 

  1. Pénurie des produits Brarudi depuis deux semaines dans la province Kayanza. Les consommateurs et les commerçants se lamentent. Ils demandent aux autorités administratives et à l’entreprise Brarudi de tout faire pour trouver une solution à ce problème.

 

  1. La Parcem appelle les autorités burundaises à prendre des mesures urgentes pour venir en aide à certaines entreprises privé dont la Brarudi qui risque de tomber en faillite. Dans une analyse de ce mardi, la Parcem interpelle le gouvernement pour prendre des mesures nécessaires pour stabiliser l’économie de la Brarudi car elle représente une grande partie de l’économie burundaise. Faustin Ndikumana, le directeur national de la parcem explique que le gouvernement devrait des devises nécessaires à la disposition de la Brarudi, car elle génère des impôts importants.

 

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