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Journal du 30 Avril 2025

Publié le 30 avril 2025 par Rédaction

Merci d’être avec nous sur la Radio Inzamba Agateka Kawe. Nous sommes mercredi 30 avril 2025, et c’est le moment du journal en français. Voici d’abord les principales articulations de l’édition d’aujourd’hui.

Au sommaire :

  • Tout d’abord, près de trois décennies après l’assassinat de quarante séminaristes à Buta par des combattants du FDD en 1997, la justice burundaise demeure silencieuse. L’un des rescapés appelle aujourd’hui l’église catholique à briser le silence pour faire avancer la vérité et la reconnaissance des faits
  • Ensuite, les habitants de Rumonge expriment leur mécontentement après que les jeunes Imbonerakure ont imposé une contribution de trois mille francs burundais à chaque commerçant pour soi-disant préparer les élections. La population appelle le gouvernement à clarifier cette exigence qu’ils jugent injustifiée.
  • Enfin, les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu, en Tanzanie, vivent dans un climat de peur suite à une opération conjointe de la police et de l’armée tanzanienne, qui a impliqué la fouille et la destruction des boutiques des réfugiés depuis ce mardi. Pris de panique, de nombreux réfugiés ont fui leurs foyers.

Voilà pour les titres. Restez avec nous, dans quelques instants, les développements.

Madame monsieur bonsoir et bienvenue dans ce journal. Débutons par cette brève dans le domaine de l’insécurité.

Trois personnes, dont deux policiers et une jeune fille, ont perdu la vie hier soir entre 20h30 et 21h dans un bistrot connu sous le nom de New Star, situé à proximité de la capitale provinciale de Bubanza. Selon les informations recueillies, un policier surnommé Kirenge a trouvé l’un de ses collègues dans ce bistrot, en compagnie d’une jeune fille à qui il aurait précédemment proposé une relation amoureuse, proposition qu’elle aurait refusée. Pris de colère, il a ouvert le feu sur le couple. Après avoir commis cet acte, il s’est suicidé sur place. D’après les mêmes sources, les deux policiers sont morts sur le coup, tandis que la jeune fille a succombé à ses blessures au moment de son transfert vers l’hôpital local. Il convient de noter que les deux policiers étaient affectés au service de transmission du commissariat provincial de Bubanza.

Poursuivons cette édition,

Vingt-huit ans jour pour jour se sont écoulés depuis le massacre de quarante élèves du séminaire de Buta. Ces tueries ont été perpétrées par des combattants du FDD, le 30 avril 1997, alors qu’ils étaient encore au maquis. Vingt-huit ans plus tard, la justice burundaise n’a jamais réagi pour établir les responsabilités. Cyriaque Mbonabuca, l’un des rescapés de Buta, demande à l’Église catholique de sortir de son silence afin que ce dossier puisse enfin avancer. Suivez son témoignage.

 

Page politique à présent,

La grogne monte parmi les habitants de la commune et province de Rumonge. Les jeunes Imbonerakure exigent de chaque boutiquier une contribution forcée de trois mille francs burundais, soi-disant pour la préparation des élections. Les habitants demandent au gouvernement d’apporter des éclaircissements sur cette contribution jugée obscure. Les détails avec Pacifique Nkeshimana.

Poursuivons ce journal dans la page économie,

Les habitants de la province de Bubanza s’inquiètent de la hausse excessive des prix des produits de la BRARUDI. Ils citent, par exemple, le cas de la nouvelle Amstel Bright, vendue à 8 000 francs burundais alors que le prix officiel est fixé à 5 000 francs. Le cas le plus choquant reste celui de l’Amstel Blonde, dont le prix a presque triplé. Ces habitants disent ne pas comprendre pourquoi les tarifs fixés par l’État ne sont pas respectés. Les détails avec Alexis Kubwimana.

Merci à toi Alexis Kubwimana.

Rendons-nous à présent dans le camp de Nyarugusu, en Tanzanie où les réfugiés burundais vivent aujourd’hui dans une atmosphère de peur et de psychose. Ce matin, la police tanzanienne, en collaboration avec l’armée, a mené une opération de fouille accompagnée de la destruction des boutiques appartenant à ces réfugiés. Pris de panique, de nombreux réfugiés ont abandonné leurs foyers, craignant d’être brutalisés par les forces de l’ordre tanzaniennes. Jean Georges Kibogora nous en dit plus.

Merci également à toi Jean Georges Kibogora.

Vous en avez l’habitude comme tous les mercredis, c’est l’heure de votre rendez-vous avec le mini-magazine Au cœur de la société. Dans l’édition d’aujourd’hui, nous revenons sur la situation des fonctionnaires burundais, à la veille de la célébration de la Journée internationale du travail et des travailleurs. Au cœur de la société, une émission présentée par Jean Marie Ndabashinze.

Merci à toi Jean Marie Ndabashinze, c’est le magazine qui met un point final à cette édition d’aujourd’hui. Merci de l’avoir suivie et merci également à mes collègues pour leurs contributions à la production de ce journal. Je vous souhaite une excellente soirée chez vous. Au revoir et à bientôt.

 

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