I. Fouille intempestive par la police, au chef-lieu de la commune Mabanda en Province Makamba. Cette fouille a eu lieu samedi matin et ce lundi matin. Aucun objet suspect n’a été saisi. Des sources à Mabanda indiquent que les policiers seraient à la recherche d’un fusil d’un policier perdu il y a quelques jours. Cette fouille crée une peur panique et perturbe les activités quotidiennes des habitants de Mabanda.
II. Les enseignants des différents coins du pays s’insurgent contre l’intégration forcée au sein de la coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale, COSESONA en sigle. Dans une réunion convoquée par la direction provinciale de l’enseignement dans la province Rumonge, le personnel enseignant s’oppose à cette adhésion et se désolidarise à cette magouille visant le retrait mensuel des cotisations à la source.
III. Les activités d’enrôlement des électeurs pour les élections de 2020 ont été clôturées, c’est ce qu’a annoncé Pierre Claver Kazihise, Président de la commission Electorale Nationale Indépendante CENI. C’était ce lundi lors d’une conférence de presse. Un peu plus de 5.000.000 d’électeurs se sont fait enrôlés.
IV. Pour la première fois, le procès des 4 journalistes et le chauffeur du groupe de presse Iwacu a été entendu en audience publique devant le tribunal de grande instance de Bubanza. L’avocat du ministère public a requis une peine de 15 ans de prison ferme et la saisie du matériel dont le véhicule à bord duquel étaient ces journalistes. Ils sont poursuivis pour complicité dans l’attaque rebelle du 22 octobre dernier en commune Musigati de la province de Bubanza. La cour a mis le procès en délibéré.
V. L’avocat de ces journalistes de groupe de Presse Iwacu, Clément Letirakiza, indique qu’il espère leur libération car ils ont tous eu le temps suffisant de s’expliquer dans ce procès.
VI. L’Union burundaise des journalistes UBJ se dit choquée par la proposition du ministère public selon laquelle ces journalistes devraient être emprisonnés pendant 15 ans et la saisie de leur matériel de reportage. Le président de l’UBJ Alexandre Niyungeko considère par ailleurs que la demande du ministère public est fantaisisteet ridicule. Il espère qu’un jour ou l’autre ; la justice triomphera et ces journalistes auront gain de cause.