I. La recrudescence de la criminalité s’observe au Burundi. En deux semaines seulement, plus de 10 corps sans vie ont été découverts. Les riverains des lieux où sont retrouvés ces corps, disent être inquiets de l’indifférence des autorités qui ne s’investissent pas pour connaître la vérité sur ces crimes, afin de punir les auteurs. Au lieu de cela, regrettent ces riverains, les autorités se précipitent pour enterrer les cadavres.
II. La ligue burundaise des droits de l’homme Iteka condamne cette précipitation d’enterrer les cadavres retrouvés sans que des enquêtes soient menées pour les identifier et déterminer les circonstances de la mort des victimes. Anschaire NIKOYAGIZE, le président de cette organisation, appelle les autorités burundaises à faire cesser ces crimes.
III. Une famille dont sont issus de jeunes imbonerakure a foui le pays vers la Tanzanie au début de cette semaine. Auparavant, ladite famille a d’abord vendu sa propriété. Les jeunes Imbonerakure étaient réputés dans la persécution des membres des partis de l’opposition. Cela s’est passé sur la colline Buringa, zone Murore, dans la commune Busoni en province de Kirundo.
IV. C’est d’une telle rareté au Burundi que cela vaut le coup d’être relevé. Elyse MISAGO a démissionné de son nouveau poste d’administrateur. Elle venait d’être élue dans la commune Burambi, province Rumonge. Dans une correspondance adressée à la CECI, ce mardi, elle précise que sa décision a été motivée par le respect de la loi électorale.
V. La lutte contre la corruption doit passer par les enseignements et la sensibilisation de la population sur ses méfaits. Faustin NDIKUMANA, expert économiste, l’a déclaré à la presse ce jeudi. C’était en marge de la présentation de sa stratégie pour lutter efficacement contre la corruption au Burundi. L’expert demande que la commission mise en place par feu Président NKURUNZIZA pour analyser des cas de corruption, présente son rapport pour que le nouveau Gouvernement s’en inspire.
VI. Cela fait 2 ans qu’un décret de l’ancien Président Pierre Nkurunziza interdit formellement l’usage des produits en caoutchouc sur le sol burundais. Mais la mesure n’a jamais été appliquée. Au marché de Nyeshenza en province Cibitoke où s’est rendu notre reporter, les petits commerçants vendent des emballages en plastique sans être inquiétés. Et pour être en ordre avec la loi, ces commerçants demandent au gouvernement de respecter sa promesse, en mettant sur le marché d’autres emballages biodégradables.
VII. Des disparations forcées s’observent toujours au camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie. Une personne a été enlevée dans la nuit de ce jeudi par la police tanzanienne. Ces réfugiés demandent à la communauté internationale de trouver rapidement solution à ce problème.