I. Un homme a été tué à la machette le soir de ce lundi sur la colline Murehe, commune et province Cankuzo. Nkinahamira Joseph, septuagénaire, rentrait du marché de Gicumbi. C’est donc à son retour vers son domicile, qu’il a rencontré les tueurs. La police a arrêté un nommé Kesha Joachim, voisin et beau parent de la victime, pour enquête. Le chef de colline Murehe parle d’un assassinat sur fond de sorcellerie.
II. Une autre personne a été tuée à la machette la nuit dernière sur la colline Rubuga de la commune Bugabira, en province Kirundo. La personne tuée était connue sous le sobriquet de Mukirisu. Il a été tué par des veilleurs de l’école Rubuga. Arrêtés le matin de ce mardi par la police, les veilleurs sont passés aux aveux et ont reconnu avoir commis le crime. Ils expliquent que l’homme tentait d’ouvrir le stock de nourriture des écoliers.
III. Un homme a été admis lundi à l’hôpital de Rumonge après avoir été tabassé par des policiers. La victime est de la colline Murenge, commune Burambi. Les policiers qui l’ont battu sont de la position de Kiyagayaga dans cette même commune. Les habitants de cette localité dénoncent ce comportement de la police et demandent que ces policiers soient sanctionnés et mutés ailleurs.
IV. Libération d’Innocent Girukwigomba hier soir. Selon la ligue burundaise des droits de l’homme Iteka, c’est la police qui a remis cet ancien officier de la police judiciaire en zone Musaga à sa famille. Selon des témoins, Innocent Girukwigomba avait été enlevé par des individus en tenue de la police au centre-ville de Bujumbura, après avoir répondu à un appel téléphonique d’une personne qui n’avait pas été identifiée par ses proches. C’était le 8 novembre dernier, et la radio Inzamba vous avait rapporté les faits. Victime d’un deuxième rapt, il avait été kidnappé pour la première fois en 2016 par des inconnus, puis incarcéré à la prison de Ngozi. Il n’avait recouvré la liberté en avril dernier qu’à la faveur de la grâce présidentielle.
V. Il s’observe un surnombre dans les cachots du commissariat de la police à Ngozi. Une situation causée par les détenus arrêtés pour des délits mineurs et qui sont gardés trop longtemps dans la prison, sans comparaitre devant les instances judiciaires.
VI. Manque criant de ration alimentaire depuis 5 jours à la prison de Rumonge. La farine, le haricot, le sel et l’huile y sont devenus des denrées rares. L’association chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT-Burundi se dit inquiète de la situation, et appelle le gouvernement à tout faire pour respecter le droit des détenus à l’alimentation. Augustin Nimubona, il est chargé de la communication à ACAT-Burundi.
VII. Les réseaux communautaires de lutte contre les violences faites aux femmes, constituent une des étapes importantes que le ministère en charge des droits des femmes a pu réaliser. C’est ce qu’a indiqué la directrice générale de ce ministère. C’était lors d’un café de presse de ce mercredi. Donatienne Girukwigomba précise que ce réseau fonctionne jusqu’au niveau national via un système d’alerte que ledit ministère a mis en place.
VIII. Un groupe d’experts est en train d’analyser les conséquences possibles du nouveau variant Omicron, dans le but de prendre les dispositions qui s’imposent. C’est l’annonce de la ministre de la Santé, Dr Sylvie Nzeyimana. Elle indique également que les nouveaux cas des personnes testées positives au Covid-19 ont sensiblement baissé. Selon elle, c’est la preuve que le Burundi est en train de gagner le combat contre la pandémie, ajoutant que la vaccination se poursuit pour ceux qui le souhaitent.
IX. Les coopératives des agriculteurs du riz de la province de Bubanza se plaignent du manque d’eau pour leurs champs, depuis le début des travaux de construction du barrage de Kajeke. Six représentants de ces coopératives ont adressé une lettre au ministre de l’Agriculture pour savoir la suite des travaux du barrage qui bloque leurs activités agricoles. L’eau qui était utilisée pour l’irrigation de leurs champs a été déviée vers le barrage en chantier.