I. Christian Ntwari, un employé de la prison centrale de Mpimba en mairie de Bujumbura, est introuvable depuis ce jeudi. Sa famille indique qu’elle n’a pas eu de ses nouvelles depuis qu’il s’était présenté à son service jeudi, jusqu’aujourd’hui. Son épouse demande à son employeur d’aider dans la recherche de son mari.
II. La famille de Christophe Ndayiragije, enlevé il y a deux semaines, se dit inquiète de ne pas connaitre sa situation jusqu’à présent. Christophe Ndayiragije de la commune Kiganda province Muramvya, avait d’abord été arrêté à la suite d’accusations de collaborer avec des groupes armés. Il venait de sortir de la prison sous la grâce présidentielle. Sa sœur Odette Nizigama craint pour sa sécurité et demande d’être informée de l’endroit où se trouve son frère.
III. Le phénomène d’enlèvement des membres des partis de l’opposition, ou des personnes supposées comme tel, est devenu un mode de gouvernance du pouvoir en place. C’est le constat de l’association Action chrétienne pour l’abolition de la torture. ACAT Burundi qui est convaincue que tôt ou tard les auteurs de ces crimes répondront de leurs actes. Me Jean Claude Ntiburumusi, le chargé du département juridique au sein de l’ACAT-Burundi.
IV. Le délai de deux semaines a expiré ce samedi. Le président de la République avait exigé un rapport détaillé sur les personnes concernées par le dossier de détournement d’un montant de 54 milliards de francs burundais destinés à la construction d’une centrale hydroélectrique de Mpanda en commune Musongati de la province Bubanza. Il ya deux semaines Evariste Ndayishimiye était sur terrain où il s’est montré rassurant quant au recouvrement de tout ce montant et partant, à la réhabilitation de cette centrale hydroélectrique de Mpanda. Le Chef de l’Etat avait par cette occasion demandé au ministre de l’Energie et des mines de diligenter endéans 2 semaines, une commission d’enquête ministérielle pour lui faire rapport sur tous ceux qui sont liés à ce dossier. Mais au terme de ce délai qui prend fin aujourd’hui, rien ne filtre sur le travail de cette commission. La radio Inzamba n’a pas réussi à joindre la porte-parole du président Evelyne Butoyi, pour plus de lumières sur ce sujet.
V. Et de deux ! Une autre personne soupçonnée de collecter des pots-de-vin pour le compte des agents de la CNTB et ceux de sa cour spéciale a été arrêtée et emprisonné depuis ce jeudi à Nyanza-Lac. C’est après que des résidents aient dénoncé le côté penchant des juges de la Cour spéciale en faveur des rapatriés. Les habitants demandent que même les employés de la CNTB et sa cour impliqués soient appréhendés.
VI. Les statuts professionnels des réfugiés burundais vivant au Rwanda se diversifient. Chefs, cuistots ou encore maîtres, le mini-magazine « Au cœur de la société » de ce samedi nous parle spécifiquement de l’art culinaire appris par ces réfugiés.