I. 21 678 élèves sur un effectif de 73 824 lauréats ont réussi avec 50% et plus au concours qui donne accès à l’enseignement post fondamental. L’annonce a été faite ce jeudi par François Havyarimana, le ministre de l’Education. C’était lors d’un point de presse sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2023-2024. Toujours selon le ministre, seuls ceux qui ont obtenu 34% auront droit à l’enseignement post fondamental.
II. Selon le ministre de l’Education, ceux qui seront admis aux écoles à régime d’internat sont les élèves qui auront réussi avec 58%, au moment où les Batwa ayant eu un pourcentage de 34% y auront accès d’office.
III. Les habitants de la colline Zege en commune et province Gitega se lamentent. Ils disent qu’ils viennent de passer plus de 5 ans sans eau ni électricité, alors que pendant tout ce temps, ils en font la demande sans relâche. Ils font savoir qu’ils sont fatigués par les promesses non tenues des services habilités.
IV. La récente distribution du sucre en province Makamba à l’endroit des commerçants de cette province a été caractérisée par plusieurs irrégularités. Les consommateurs de ce produit indiquent que des conséquences néfastes n’ont pas tardé à se manifester. Parmi ces conséquences figurent le non-respect du prix du kilo du sucre fixé par le gouvernement car les commerçants continuent de spéculer sur ce produit.
V. Des Burundaises réfugiées vivant dans le camp de Nduta ont été victimes de mauvais traitements de la part de la police tanzanienne dans la soirée de mercredi, hier. Pourtant, cet incident s’est produit quelques jours après des déclarations plutôt rassurantes de Sudi Mwakibasa, en charge des réfugiés au ministère tanzanien de l’Intérieur. Ce dernier avait alors affirmé qu’il venait de prendre connaissance de la situation précaire des réfugiés et qu’une solution durable serait trouvée. Un des réfugiés, contacté par la radio Inzamba a rappelé à Sudi Mwakibasa sa promesse de suivre de près cette situation. La voix du réfugié a été modifiée pour sa sécurité.
VI. Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu disent que des propos menaçants sont en train d’être tenus par des autorités tanzaniennes pour les contraindre à rentrer au pays. Ils se basent sur le discours tenu la semaine dernière par le commissaire en charge des réfugiés au ministère tanzanien de l’Intérieur, Sudi Mwakibasa. Celui-ci a annoncé que des mesures plus sévères seront prises prochainement contre les réfugiés de ce camp s’ils refusaient de rentrer au Burundi, car la paix y est aujourd’hui garantie.