I. L’organisation mondiale de la Santé a déclaré ce jeudi, que l’épidémie de Coronavirus qui a déjà fait plus de 200 victimes en Chine, comme une urgence de santé publique de portée internationale. Plusieurs pays ont déjà commencé à rapatrier leurs ressortissants vivant en Chine. Toutefois, le Burundi semble ne pas avoir pris cette épidémie comme une urgence mondiale, vu que les burundais continuent à se rendre en Chine.
II. Le cadre légal et institutionnel, surtout le manuel de procédure de la mairie de Bujumbura ne sont pas respectés. Cela ressort d’un audit mené par le plan pour le développement et la création de l’emploi, le PDLE. Pour Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, l’organisation de lutte contre la corruption et les malversations économiques, il est étonnant qu’une institution, comme la Mairie de Bujumbura, qui utilise un budget annuel de plus de cinq milliards de Franc BU chaque année, puisse fonctionner sans suivre les textes qui la régissent.
III. L’agence de promotion des investissements appellent les opérateurs économiques à investir sur le lac Tanganyika. Le directeur de l’API indique que les avantages sont accordés dans le respect du Code des investissements. Désiré MUSHARITSE insiste sur l’investissement dans le secteur de transport des marchandises et des personnes. Il s’est exprimé ce vendredi dans une réunion de sensibilisation sur les potentialités du Lac Tanganyika.
IV. Au sein du parti des travailleurs PTD, la mesure de renationalisation de la filière café prise dernièrement par le gouvernement du Burundi, a été bien accueillie. Paul Nkunzimana, le président d’honneur de ce parti, demande à l’Etat de prendre sa responsabilité pour que cette mesure soit réellement bénéfique pour les caféiculteurs. Il propose la création d’un fonds pour ce secteur, qui autrefois faisait entrer dans les caisses de l’Etat plus de 80 pour cent des devises, mais aussi intéresser les caféiculteurs qui aujourd’hui sont laissés à eux-mêmes.
V. L’ONG ACAT Burundi lance un appel à toutes les familles des victimes qui ont subi et qui continuent à subir les exactions de la part du pouvoir en place depuis 2015, d’apporter des preuves pour que leurs dossiers soient traduits en justice internationale. Propos de Me Jean Claude Ntiburumunsi, chargé du service juridique au sein de l’ACAT Burundi.
VI. Un homme connu sous le nom de Gateretse Frédéric, a été grièvement blessé suite à une grenade lancée la nuit de ce jeudi à son domicile, sur la colline Bihanga, de la commune Matana, c’est dans la province Bururi. Selon les sources policières, cette grenade a été lancée par un inconnu aux environs de 20 heures. En état critique, la victime a été évacuée vers Bujumbura. La police indique que les enquêtes sont en cours pour connaître les auteurs de l’attaque.
VII. Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Egide Harerimana et Terence Mpozenzi, tous journalistes du groupe de presse Iwacu, totalisent ce vendredi 102 jours d’incarcération. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier, à Bubanza quand ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Une peine de 2 ans et 6 mois d’emprisonnement et une amende de 1 million pour chacun, c’est le jugement prononcé ce jeudi, 30 Janvier, par le tribunal de grande instance de Bubanza. Leur chauffeur Masabarakiza Adolphe a été acquitté. Les biens qui ont été saisis dont leur véhicule et l’équipement seront remis à IWACU. Ces journalistes sont poursuivis pour complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils sont enfermés dans la prison centrale de Bubanza.