I. Un site de 560 hectares de Gasenyi dans la commune Mutimbuzi, et un autre de la colline Gishingano dans la commune Isale de la province de Bujumbura ont été déclarés d’utilité publique par le décret présidentiel du 24 janvier 2023. Ils abriteront des infrastructures pour la protection de la présidence de la République. Cette mesure va pousser des milliers d’habitants à quitter leurs terres d’après Vital Nshimirimana, délégué général du Forum pour le Renforcement de la Société Civile. Il s’agit là de la dérive du président Evariste Ndayishimiye. Il ne se soucie jamais, selon lui, des intérêts de ses sujets.
II. Plus de 150 personnes réclament l’argent qu’ils avaient payé pour aller en Serbie avant la suspension de la mesure qui avait levé le visa entre les deux pays. La responsable de l’agence de voyage NZO Travel Agency Diane Tabitha Barandagiye est accusée d’avoir profité de la révision de cette convention, pour empocher cet argent. Au moment où cette femme est détenue dans les cachots du Bureau spécial de recherche BSR à Buyenzi, ses clients demandent à la police judiciaire de faire son travail pour que l’argent leur soit remis.
III. Grogne chez certains employés de la microfinance Dukuze ibibondo. Ils se plaignent à cause de l’argent qui leur est retiré sur leur salaire sans leur consentement. Ces employés pointent du doigt le directeur commercial d’être à l’origine de ce qu’il qualifie de magouilles.
IV. Trois détenteurs de bistrots en commune Rumonge ont écopé d’une amende de deux cent mille francs burundais chacun, dans un procès de flagrance de ce lundi par le tribunal de résidence de Rumonge. Ils sont accusés de passer outre la mesure de l’administration fixant les tarifs des produits BRARUDI. Certains commerçants pour qui leurs bistrots ont été fermés pour la même infraction y voient deux poids deux mesures.
V. Le problème des commissionnaires évoqué à la Clinique de l’œil dans notre journal de ce lundi se rencontre dans tous les dispensaires d’ophtalmologie de Bujumbura. Ces commissionnaires se pointent à la porte de sortie, disent aux patients qu’ils ont des lunettes qui coûtent moins chères. Des lunettes moins chères mais qui ne remplissent pas les conditions sanitaires tel que prescrit par le médecin. Le manque de moyens est l’une des causes qui font que ces patients acceptent le produit le moins cher.