Actualités

Journal du 31 Juillet 2024

Publié le 31 juillet 2024 par Rédaction

Vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe et merci pour votre fidélité, aujourd’hui nous vous proposons en partenariat avec l’organisation SOS TORTURE , une édition spéciale sur le renouvellement du mandat du rapporteur spécial sur les droits de l’homme au Burundi. Ce renouvellement est prévu au mois de septembre de cette année dans un contexte de déni du gouvernement du Burundi qui continue à dire que tout va bien en matière des droits de l’homme et que par conséquent ce rapporteur n’a pas sa place au Burundi. Les organisations de défense des droits et les acteurs politiques qui se sont confiés à notre rédaction nous dirons plutôt, que vue la situation des droits de l’homme qui se dégrade au jour le jour dans l’impunité totale, ce renouvellement est plus qu’urgent. Voila pour l’essentiel de ce journal que vous présente Joséphine Jones Nkunzimana , bienvenue à toutes et à tous.

 

Bienvenue encore une fois dans cette édition, c’est la dégradation permanente des droits de l’homme au Burundi qui a motivé la décision du Conseil des Nations Unies d’envoyer son rapporteur spécial des droits de l’homme au Burundi. Le gouvernement burundais a toujours du mal à reconnaitre ce mécanisme onusien, arguant que tout va bien en matière des droits de l’homme. Pierre Gahungu nous en dit plus.

Merci bien Pierre Gahungu la situation des droits de l’homme ne cesse de se détériorer au Burundi. L’actuel rapporteur spécial sur les droits de l’homme au Burundi Fortuné Gaétan Zongo l’a signifié le 4 juillet de dette année lors dans la dernière session ordinaire du conseil des nations unies sur les droits de l’homme à Genève en Suisse. Il a précisé que la principale cause de cet état de fait, c’est la tolérance et impunité pour les auteurs des crimes.  On l’écoute.

Le maintien du rapporteur spécial des nations unies sur la situation des droits de l’homme au Burundi crée une tension inutile entre le Burundi et les pays de l’Union européenne comme l’estime Albert Shingiro, ministre burundais des Affaires étrangères et de la coopération internationale. C’était au cours d’une réunion qu’il avait animée à la fin du mois de mars de cette année à l’intention des représentants des pays et des organisations internationales accrédités au Burundi. Il leur avait demandé de ne pas voter pour la prolongation du mandat du rapporteur spécial sur les droits de l’homme au Burundi au mois de septembre prochain. Suivez.

Le rapporteur spécial sur les droits de l’homme au Burundi joue un rôle important surtout que les violations des droits humains ne cessent de se détériorer depuis 2015 jusqu’aujourd’hui. C’est l’avis  de Gervais Nibigira coordonnateur des programmes au sien de SOS TORTURE BURUNDI. Pour lui, il est plus que nécessaire que le mandat du rapporteur spécial soit renouvelé. Il regrette que les auteurs des violations graves soient promus dans les postes de responsabilité au lieu d’être punis conformément à la loi. Ecoutez

 

Dans la suite de cette édition spéciale la présence du rapporteur spécial sur les droits de l’homme au Burundi est importante pour le pays note le mouvement international de la jeunesse Burundaise MIJEB. Daniel Ngendakumana porte- parole de ce mouvement constate avec amertume que des burundais sont quotidiennement tués, enlevés, d’autres prennent le chemin de l’exil à cause de l’insécurité pendant que d’autres encore croupissent dans les différentes prisons du pays an violation de la loi. Suivez ….

Les graves violations des droits des femmes sont toujours d’actualité au Burundi. Une situation aggravée par l’impunité dont jouissent les auteurs de ces crimes. C’est une alerte lancée par le mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi INAMAHORO. Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, s’appuie sur de nombreux exemples comme les viols, la dépossession des biens et autres abandons scolaires forcés des filles. On l’écoute.

Marie Louise Baricako fustige ces crimes qui sont commis sous les yeux d’autorités qui font comme si de rien n’était. Pour elle, il est impératif que le rapporteur spécial de l’ONU poursuive son travail sur le Burundi qui, à défaut, risquerait d’être laissé à lui-même. On l’écoute encore une fois.

Et de l’avis de Léonce Ngendakumana , un homme politique burundais , le Burundi devrait se ressaisir et accepter de collaborer avec le rapporteur spécial des nations unies sur les droits de l’homme au Burundi pour renforcer les liens avec les mécanismes onusiens et permettre l’amélioration des conditions de vie des citoyens burundais. Il estime que le travail du rapporteur spécial des droits de l’homme pour le Burundi reste primordial, surtout dans cette période électorale qui a toujours été caractérisée par de graves violations des droits humains dans le passé. Suivez.

Voilà c’est ces recommandations de Léonce Ngendakumana, il suit de près les questions politiques au Burundi que s’achève cette édition spéciale sur le renouvellement du rapporteur spécial sur les droits de l’homme au Burundi. Merci de l’avoir suivi, merci à l’organisation SOS TORTURE BURUNDI pour la collaboration dans la production de ce journal, au revoir et a la prochaine.

Sur le même sujet