I. Découverte ce mercredi matin du corps sans vie d’un homme sur la colline Fota de la commune Ndava en province Mwaro. Il s’agit d’un certain Daniel de la commune Nyabihanga. La population environnante du lieu de la découverte macabre pense que la victime aurait été tuée égorgée, avant d’être amenée pour être jetée à cet endroit. La police et l’administration locale confirment l’information et promettent une enquête pour identifier les auteurs et connaître les mobiles de ce meurtre. Sa famille demande à la justice d’agir.
II. Le corps sans vie d’un homme a été découvert la nuit dernière sur la dixième avenue du quartier centre urbain en commune et province Rumonge. L’homme se serait suicidé, selon les proches, qui disent cependant ignorer les raisons de son geste. Selon eux, il est rentré du travail le soir comme d’habitude et s’est ensuite enfermé dans sa chambre à coucher. Les voisins ont dû enfoncer la porte pour ouvrir la chambre, au moment où ses collègues étaient venus lui rendre visite. Marcel Niyonkuru était commerçant et exerçait ses activités au marché central de Rumonge.
III. Un homme de nationalité tanzanienne du nom de Idi Bashilu est mort électrocuté ce mercredi matin sur la colline Kibogoye, à l’entrée du centre urbain de Muyinga, selon une source administrative. Idi Bashilu, chauffeur d’un camion-citerne transportant du carburant, est monté sur le camion-citerne pour vérifier quelque chose et a frôlé les fils électriques de moyenne tension. Il est mort sur le champ, déclarent les témoins.
IV. La gouverneure de la province Makamba, Françoise Ngozirazana, met en garde les propriétaires des terrains fonciers. Dans un communiqué rendu public ce mercredi, elle menace de saisir les terrains qui n’auront pas été mis en valeur d’ici le mois de septembre. Frédéric Bamvuginyumvira, ancien cice-président de la République, estime que cette décision est arbitraire. Pour lui, le gouvernement devrait mener un dialogue avec ces propriétaires et prendre une décision consensuelle.
V. De leur côté, les habitants de la province Makamba fustigent la mesure prise par la gouverneure Françoise Ngozirazana de les exproprier de leurs propriétés inexploitées. Ils estiment que cette mesure est contraire à la loi régissant le code foncier.
VI. Il est plus qu’urgent qu’il y ait une campagne de sensibilisation pour éradiquer la haine qui ronge les détenteurs du pouvoir du sommet à la base. Appel du mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi. C’est après des propos d’un des responsables du parti CNDD-FDD sur la colline Gihungwe, commune Gihanga en province Bubanza, mettant en garde quiconque osera louer une maison au parti CNL qu’il le paiera très cher. Des messages qui inquiètent ce mouvement. Pour Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, ces messages cultivent la méfiance qui conduit aux actes criminels.
VII. Une amende de cent mille francs burundais et la confiscation de tout l’argent saisi, c’est le verdict prononcé par le tribunal de grande instance de Rumonge, à l’endroit de neuf changeurs de monnaie arrêtés dans la ville de Rumonge. C’était dans un procès de flagrance hier soir. Les proches des changeurs sanctionnés trouvent injuste la décision de la justice.
VIII. Les habitants de Kabarore dans la province Kayanza alertent sur une maladie qui attaque les enfants de moins de cinq ans. Ceux qui sont infectés ont de la diarrhée et de la fièvre. Plus de cent enfants ont déjà été emmenés au centre de santé de Rugazi pour traitement. Les parents de Kabarore demandent aux responsables du secteur de la santé d’arrêter des mesures de riposte contre cette maladie.
IX. Le non-octroi de la carte de naissance est l’un des problèmes qui hantent les réfugiés burundais du camp de Lusenda en République Démocratique du Congo. Au moment où le HCR a commencé l’enregistrement des enfants nés au camp, les réfugiés doivent payer cette carte qu’ils devraient normalement obtenir gratuitement. Olivier Iranzi, le représentant des réfugiés du camp de Lusenda indique qu’il y a mauvaise collaboration entre le HCR et les membres de la commission nationale pour les réfugiés. Il demande que la carte soit distribuée sans rien payer.