I. Le corps sans vie d’un homme connu sous le nom de Vincent Hasabumutima a été trouvé dans la matinée de ce vendredi, gisant en dessous d’un pont construit en bois sur la rivière Mandasi, séparant les communes Kayanza et Gatara. Le défunt, âgé de 30 ans, habitait la colline Muhingira de la commune Gatara. Les administratifs à la base disent que le corps ne présentait aucun signe qui serait dû à la criminalité. Ils penchent plutôt sur une mort accidentelle survenue après que l’homme a glissé pendant qu’il essayait de traverser le pont. Les habitants de la localité demandent à l’administration d’ériger un pont solide sur ladite rivière afin de prévenir d’autres accidents.
II. Les actionnaires majoritaires de KIRA Hospital ont adressé ce jeudi une lettre au tribunal de grande instance de Muha s’opposant à ce qu’ils qualifient d’instrumentalisation de leur société KIRA Hospital, dans le dossier opposant le ministère public au Dr Christophe Sahabo. Pour eux, la gestion de l’hôpital avait toujours été collégiale et non individuelle. Ils demandent avec insistance de retirer leur société du dossier RP 4437, au cas contraire ils saisiront les instances judiciaires compétentes. Me Gustave Niyonzima, qui suit de près cette affaire, interprète le contenu de cette correspondance.
III. Le chef de colline Mutambara en commune et province Rumonge a été libéré. Gashindi Sylvain a passé deux semaines dans les cachots du commissariat de Rumonge. Il avait été accusé, le 15 mars, d’avoir courtisé une femme mariée. Les habitants de cette localité se sont insurgés contre ces accusations selon eux infondées, précisant qu’il a été victime de s’être opposé à l’expropriation d’une propriété se trouvant sur sa colline dans la localité de Kayange. Le gouverneur de la province avait récemment nommé un autre chef de colline qui le remplace provisoirement, ce qui a suscité une inquiétude chez les habitants de cette colline qui demandent que Gashindi Sylvain soit réhabilité dans ses fonctions.
IV. Les enseignants de différents établissements dans la province Makamba dénoncent les fraudes qui s’observent pendant la passation en cours des examens de fin du deuxième trimestre. Selon des sources au sein du corps professoral, de nombreux élèves travaillent avec des questions d’examen déjà corrigées, d’autres passent des examens l’avant-midi et ces mêmes examens sont faits par leurs camarades dans l’après-midi.
V. C’est le dernier jour du mois de Mars et les sacs en caoutchouc et d’autres emballages en plastique sont toujours utilisés dans le pays, malgré le deadline du 31 mars imposé par le Bureau burundais de normalisation BBN. Du Nord au sud du pays, la population en général et les commerçants en particulier s’approvisionnent au moyen de ces emballages non biodégradables, constat fait par nos correspondants.
VI. Un constat amer pour les défenseurs de l’environnement. Mamert Sabushimike indique que c’est le fruit de la mauvaise gouvernance au Burundi. Ce défenseur de l’environnement appelle le gouvernement burundais à s’inspirer de l’expérience des pays de l’EAC qui ont réussi dans ce projet.
VII. Les réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie ont transformé en marchés les rues se trouvant à l’intérieur de ce camp. C’est après la décision du gouvernement tanzanien de fermer tous les marchés du camp. Ils demandent aux autorités tanzaniennes de mettre à leur disposition d’autres marchés pour qu’ils puissent continuer d’exercer leur petit commerce.