I. Le corps sans vie d’une fille a été découvert le matin de ce vendredi dans la rivière Murembwe, qui sépare la zone Gatete et Rumonge. C’est en commune et province Rumonge. La victime a été reconnue. Elle s’appelle Lydia. Elle est originaire de Mayuyu en commune Mukike de la province Bujumbura. Elle travaillait dans une boutique dans la ville de Rumonge. Des informations fournies par nos sources à Rumonge confirmées par des sources policières, indiquent que la fille s’est jetée dans la rivière le matin de mardi. Son corps a été découvert par les agents de la croix rouge. Un autre corps avait été découvert ce jeudi matin, dans le lac Tanganyika. Il s’agit d’un enfant de sept ans qui avait été emporté par des eaux de la rivière Mugerangabo qui avait débordé. C’était lors des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Rumonge dans l’après-midi de ce mercredi, selon des témoins de la découverte macabre.
II. L’homme accusé d’avoir tué ses deux enfants par couteau dans la nuit de mercredi à jeudi sur la colline Gihororo de la commune Gatara, s’est rendu dans la matinée de ce vendredi au poste de police situé au marché de Kayanza. Un procès de flagrance s’est rapidement ouvert dans l’après-midi, mais jusqu’à 18h de ce vendredi le jugement n’était pas encore prononcé. Nous y reviendrons dans notre édition de demain.
III. La Fédération Nationale des Associations Engagées dans le domaine de l’Enfance au Burundi condamne ce meurtre survenu à Gatara. La FENADEB constate que ce crime a été commis au moment où il se remarque une recrudescence de cas d’infanticide à travers différentes provinces du pays. Selon cette organisation, 25 enfants ont été tués depuis le mois de janvier de cette année. Dans un communiqué de presse sorti ce vendredi, la FENADEB trouve que les enfants sont vulnérables même dans les mains de leurs propres parents. Elle demande aux autorités judiciaires de poursuivre et punir sévèrement les auteurs de ces crimes pour décourager les autres parents sans moralité. Ferdinand Ntamahungiro est coordinateur national de la FENADEB.
IV. L’arrestation du général Alain Guilllaume Bunyoni et du colonel Désiré Uwamahoro devrait être une belle occasion pour les autorités judiciaires de diligenter des enquêtes approfondies sur les crimes contre l’humanité perpétrés par ces deux hommes depuis 2015. C’est ce qu’indique l’avocat Gustave Niyonzima,d président du Collectif des avocats des victimes de crimes de droit international commis au Burundi. Il demande toutefois à la justice de respecter la loi pénale dans ce dossier.
V. Les commerçants de la commune Giharo en province Rutana, fustigent le comportement du gouverneur de cette province. Selon eux, il s’immisce dans les affaires commerciales, en empêchant ces commerçants de vendre les produits agricoles dans d’autres communes. Ils accusent l’autorité provinciale de laisser les commerçants d’autres communes venir s’approvisionner dans leur commune moyennant des pots de vin.
VI. Les activités commerciales ont été paralysées ce vendredi matin au marché central de Muyinga. Et pour cause, l’administration a donné l’ordre aux commerçants de suspendre leur travail pour aller accueillir le Vice-président de la République, Prosper Bazombanza. Il était venu participer aux cérémonies de clôture de la semaine dédiée à la langue nationale, le Kirundi.
VII. Grogne des percepteurs de taxes en mairie de Bujumbura qui ont été recrutés à partir du 4 février 2021. Ils disent que leurs salaires ont été revus à la baisse et pire, quand ils sont payés, l’argent encore leur parvient tardivement. Selon eux, cela est d’autant plus étonnant que les taxes qu’ils perçoivent, elles, n’ont jamais diminué. Ils demandent à l’autorité habilitée de reconsidérer cette question.
VIII. Les infirmiers demandent au ministère de la Santé la mise en place d’un organe directeur pour les infirmiers afin de contribuer efficacement à la promotion de la santé. Cela figure dans un communiqué sorti par l’Association burundaise des infirmiers, à l’occasion de la célébration ce 12 mai de la journée internationale dédiée aux infirmiers. Cette association demande au gouvernement d’instituer une politique qui régit ce métier, et profite de l’occasion pour appeler les infirmiers au respect de l’éthique et de la déontologie du métier. Fidèle Niyonkuru, membre fondateur de l’association burundaise des infirmiers.