Santé

Les dirigeants qui nient la gravité du Covid-19 exposent leurs peuples

Publié le 1 février 2021 par Rédaction

Depuis l’apparition du coronavirus, les autorités burundaises disaient qu’il n’arrivera pas au Burundi. Longtemps après, des cas de malades sont apparus. Dès lors, le gouvernement le banalise soit dans les discours, soit dans la prise de mesures barrières. Des chercheurs en épidémiologie déplorent le comportement.

« C’est la transmission, la virulence et le manque de médicaments qui montrent bien la gravité d’une maladie, plutôt que le taux de mortalité et celui de la séroprévalence ». C’est ce qu’annonce Come Konakuze, chercheur en épidémiologie tropicale. Selon lui, le Covid-19 est une pandémie.

Il le dit en réaction aux propos du Président de la République du Burundi Evariste Ndayishimiye qui martèle : « Au Burundi il ne peut y avoir de confinement parce qu’il n’est pas efficace dans la prévention du Covid-19. Le Burundi n’a jamais observé de confinement pour prévenir la dysenterie, le choléra et le paludisme…Il ne faut pas avoir peur » insiste Evariste Ndayishimiye.

Des propos déplorables

Come Konakuze déplore le discours du Président. « Quand les autorités dévient sur les principes de riposte, c’est ça qui est déplorable. Beaucoup de pays dont le Burundi, restent réticents sur n’importe quelle mesure de lutte alors que des cas de malades y sont signalés » déplore Konakuze. Selon lui, il y a certains aspects politico-économiques que des dirigeants ne veulent pas engager, mais dans l’entretemps la pandémie continue à faire des ravages.

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